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Les énergies renouvelables en copropriété

 

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 Solaire, photovoltaïque, pompe à chaleur géothermique, chaudières à bois, réseaux de chaleur: de l’énergie sans fuel et sans gaz dans sa copropriété…

 

Solaire thermique : surtout pour l’eau chaude sanitaire

Les capteurs solaires permettent de produire de l’eau chaude sanitaire, voire de participer au chauffage. C’est de loin l’énergie renouvelable qui connaît le plus grand succès car l’installation est simple, par exemple en toiture-terrasse, plutôt robuste et sans entretien lourd. Les performances les plus intéressantes sont obtenues en eau chaude sanitaire, une installation solaire pouvant couvrir 40 à 60 % des besoins, en fonction du contexte et de la région. La rentabilité est plus limitée pour les applications « chauffage », le solaire n’étant alors qu’un appoint. Sans aides ou subventions, les temps de retours restent relativement élevés, toujours supérieurs à dix ans pour les cas les plus favorables, malgré ce que l’on peut régulièrement lire ou entendre.

 

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Solaire photovoltaïque : d’abord un placement

Les capteurs photovoltaïques visent un autre usage : produire de l’électricité que l’on revend ensuite à EDF. Il n’y a pas d’intérêt à consommer cette électricité, car la revente à EDF est beaucoup plus rentable, sous réserve que les capteurs soient intégrés à la façade ou à la toiture, même si les contrats passés à partir de janvier 2010 sont un peu moins intéressants que par le passé. Les murs et le toit deviennent alors un placement, qui rapporte chaque année une somme variable, en fonction de la latitude, de l’orientation, des ombres portées et de la météo du moment. Les rendements annoncés sont de 4 à 6 %, le tarif d’achat de l’électricité produite est garanti sur 20 ans. Les fabricants de matériel affirment qu’au bout de 25 ans les capteurs conserveront un rendement supérieur à 90 %, sans maintenance importante. Si ces hypothèses se vérifient, le rendement annoncé sera atteint. Dans le cas contraire, le bilan global peut devenir négatif.

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Pompe à chaleur géothermique : amortissement rapide

Une installation géothermique consiste à récupérer la chaleur présente dans la terre, pour l’amener ensuite vers des pompes à chaleur (PAC) qui alimentent les circuits de chauffage. Les meilleurs rendements sont obtenus par des forages sur la nappe phréatique, mais ce n’est pas possible partout. On peut également réaliser des forages en profondeur, 100 mètres en moyenne. Le captage horizontal, appelé également « géothermie superficielle », moins performant, supprime toutes les contraintes liées aux forages profonds. Grâce aux différents crédits d’impôt, aides et subventions, les professionnels annoncent des niveaux d’investissement comparables à ceux de chaudières gaz ou fioul, pour des coûts d’usage pouvant être divisés par deux ou par trois. L’ancienne chaudière est parfois conservée, elle fonctionne alors en relève de la PAC dans les périodes les plus froides, lorsque le rendement de cette dernière devient moins intéressant. Les pompes à chaleur air/eau, plus simples à mettre en oeuvre, peuvent également donner des résultats intéressants, bien que moins spectaculaires. La pompe à chaleur puise son énergie dans l’air extérieur, pour la démultiplier et la restituer ensuite dans le circuit de chauffage. Des aides sont également possibles, mais elles sont dans ce cas un peu plus restrictives.

 

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Chaudières à bois : tout dépend de la région

Seules les chaudières à bois automatisées paraissent réalistes en copropriété. C’est un investissement lourd, qui nécessite une surface disponible importante pour le stockage du combustible. La technique est parfaitement au point, de nombreux fabricants, particulièrement en Allemagne et en Scandinavie, possèdent une grande expérience de ce type d’installation. En France, les réseaux de fabrication et de distribution de pellets (c’est le nom donné au combustible bois utilisé) sont encore hétérogènes, avec des prix très fluctuants d’une région à l’autre. Dans les régions forestières, la technique du bois déchiqueté peut être une alternative aux pellets, mais cette filière reste encore relativement artisanale. Selon la région et la source d’approvisionnement, les temps d’amortissement peuvent être très différents, une étude spécifique s’impose.

 

 

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Réseaux de chaleur : une solution pertinente

Il est parfois possible de se raccorder à des réseaux de chaleur existants, constitués de canalisations de grande longueur qui distribuent la chaleur dans des sous-stations au pied de chaque immeuble.
L’installation comprend également un circuit primaire, qui assure la production de l’énergie à distribuer. Dans un schéma conventionnel, ce circuit est alimenté par une chaufferie centralisée utilisant des combustibles fossiles. Dans un schéma « énergies renouvelables », le réseau de chaleur peut être alimenté par une unité géothermique, une chaudière bois, des capteurs solaires, plusieurs énergies pouvant être rassemblées dans une même centrale. Les installations les plus récentes sont en général très performantes en termes d’économie d’usage, en contrepartie d’un investissement qui peut être coûteux au niveau du raccordement. Mais là encore, des aides ou des prêts bonifiés aident à réduire l’impact financier.

(Un article du site universimmo.com)

Pour en savoir plus:

http://www.alec-grenoble.org/6693-recourir-aux-energies-renouvelables-en-copropriete.htm

 

 

 

 

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