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Les « pôles de compétitivité » en matière d’économies d’énergie

 

La définition d’un « pole de competitivité » 

La loi de finance pour 2005  a défini les « poles de competitivité »  comme: 

« le groupement sur un même territoire d’entreprises, d’établissements, d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation ». 

En général ces pôles sont en pratique des Associations de la loi de 1901 mais ils peuvent aussi prendre la forme de Groupement d’Intérêt Economique ( GIE) . 

Il s’agit donc d’organisations régionales qui regroupent des entreprises qui doivent devenir membres d’un des pôles de compétitivité reconnus par le Gouvernement. 

On peut les appeler en language courant « clusters« . 

 

Actuellement 7 000 entreprises sont membres d’au moins un pôle de compétitivité soit pas loin d’un million de salariés. 

Le Gouvernement lance régulièrement des appels à projet pour constituer ces pôles de compétitivité auxquels peuvent se joindre les entreprises qui peuvent ainsi recevoir des aides et subventions notamment en matière éco-innovante. 

Le Gouvernement attend  qu’une centaine de projets de recherche et de développement issus d’une cinquantaine de pôles de compétitivité soient financés par l’Etat à concurrence de 90 millions d’euros. 

La carte des pôles de compétitivité est visible sur le site : www.competitivite.gouv.fr 

C’est le Comité Interministériel pour l’Aménagement et le Développement du Territoire (CIADT) qui labélise les nouveaux pôles ou qui peut retirer les labellisations si ceux-ci ne sont pas suffisamment compétitifs. 

En Mai 2010,7 pôles qui présentaient des insuffisances importantes à l’issue de leur évaluation ont vu leurs labels non reconduits  ce qui ne veut pas dire que le financement est retiré aux entreprises mais le Gouvernement veille à ce que les pôles soient éventuellement regroupés, que soient mis en place des dispositifs de  « grappes d’entreprises » ou des procédures de financements locaux pour continuer d’aider aux innovations interessantes pour l’emploi. 

   

Le pole alsacien  d’efficacité énergétique des batiments « ENERGIVIE » 

 

Pour ce qui concerne les bâtiments, le pôle sur l’efficacité énergétique en Alsace « ENERGIVIE » a été labellisé en mai 2010. 

Par contre le pôle « GENIE CIVIL/ECOCONSTRUCTION » de NANTES SAINT NAZAIRE a perdu son label. 

Les 6 nouveaux pôles sont donc : 

  • Eau : Languedoc Roussillon, PACA et Midi-Pyrénées
  • Eaux continentales :Alsace-Lorraine
  • Eaux et milieux :Centre
  • Gestion du sous-sol, capture et stockage du CO2, géothermie :Aquitaine
  • Valorisation des déchets :Nord Pas de Calais
  • Batiment durable et efficacité energétique:Alsace

ENERGIVIE  fédère l’ensemble des acteurs impliqués autour de la filière de la construction pour l’optimisation énergétique des bâtiments. 

En concours avec l’ADEME, ENERGIVIE a mis en place des « coordinateurs de programme Energivie » qui sont des accompagnateurs pour les projets individuels ou collectifs intégrant les énergies renouvelables. 

ENERGIVIE informe sur les énergies renouvelables, fournit de la documentation pour relayer l’information dans la population et met en relation avec les entreprises ou bureaux d’études et peut même assurer le montage des dossiers de subventions ou aider aux différentes  démarches administratives. 

  

  

Les pôles de compétitivité font une rentrée verte

Publié par • mercredi 31 août 2011 à 09:10

Alliance 300x300 Les pôles de compétitivité font une rentrée verteC’est la rentrée des classes pour les pôles de compétitivité dynamiques sur les cleantech. Deux réseaux de pôles verts, « Ecotech », qui réunit 13 pôles éco-technologiques, et « Bâtiments durables », qui associe de son côté 20 pôles actifs sur l’éco-construction, s’associent en réseau. Ce réseau de réseaux de pôles s’inscrit dans la deuxième phase de la politique des pôles de compétitivité (2009-2012) visant à tisser des liens étroits, cohérents et stratégiques entre les clusters français (écosystèmes d’innovation et de croissance, synergies territoriales, coopérations interpôles, partage de stratégies. 

L’union fait la force 

Dans un monde où la logique de clusters est en pleine ébullition, notamment dans les pays émergents, cette politique vise notamment à renforcer les pôles français sur la scène internationale. 

Les réseaux Ecotech et Bâtiments durables prouvent que les secteurs de la croissance verte ne sont pas imperméables entre eux. Au contraire, leur rapprochement indique que le développement d’une économie verte et durable passe par des synergies entre plusieurs secteurs. L’alliance de ces deux réseaux se traduit principalement par la mise en place d’un espace de travail commun : plateforme d’échange d’informations sur Internet, études spécifiques, axes stratégiques communs, futurs projets collaboratifs… 

Un réseau de 27 pôles  

Cette iniative a été supervisée par la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et ses services (DGCIS) et la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar), en relation avec la Commissariat général au développement durable (CGDD). 

Ce réseau de réseaux présente 27 pôles dans son orbite, soit près de 40 % des pôles nationaux. Le réseau Ecotech regroupe 13 pôles de compétitivité depuis novembre 2010 : Advancity, Avenia, Axelera, Dream, Eaux, Fibres, Hydreos, IAR, Mer Bretagne, Mer Paca, Risques, Trimatec et Team2 

De son côté, le réseau Bâtiments durables réunit 19 pôles depuis février 2011 : Advancity, Alsace Energivie, Axelera, Capénergie, Pôle européen de la Céramique, Derbi, Fibres, IAR, Maud, PGCE, Risques, Systematic, S2E2, Team2, Techtera, Tenerrdis, Up-Tex, Végépolys et Xylofutur. 

Il faut noter que tous ces pôles ne sont pas « green » dans leur gênes, à l’instar de Risques, Systematic ou encore Up-Tex. D’autres au contraire peuvent être considérés comme des clusters structurants sur certaines filières vertes : Derbi, Avenia, Eau, Tenerrdis, Advancity, Capénergie, etc. 

Alsace Energivie acteur d’une coopération transfrontalière 

GreenUnivers avait recensé il y a quelques mois 22 pôles positionnés sur une ou plusieurs thématiques vertes (énergies renouvelables, gestion et efficacité énergétique, réseaux électriques intelligents, eau, transport propre, éco-métariaux, éco-construction, etc). Soit près d’un tiers des 71 pôles de compétitivité que compte la France. 

Par ailleurs, si certains pôles français tissent des liens entre eux, d’autres vont aussi chercher des synergies avec des clusters étrangers. Le pôle français Alsace Energivie vient ainsi de s’associer avec le cluster suisse I-net Basel Greentech et trois homologues allemands, EnergieForum Karlsruhe, Green City Freiburg, Strategische Partnerschaft für den Klimaschutz e.V.. Ces cinq acteurs cherchent ensemble des synergies territoriales et économiques pour faire du Rhin supérieur une région exemplaire en matière d’efficacité énergétique. 

Dans ce cadre, cinq projets transfrontaliers concrets ont été retenus, dont un piloté par le pôle Alsace Energivie avec l’identification et l’évolution des référentiels en vigueur en matière de performance énergétique des bâtiments dans les pays concernés (Effinergie en France, PassivHaus en Allemagne et Minergie en Suisse). 

 

La carte des poles de competitivité est régulièrement mise à jour: 

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