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La Haute Qualité Environnementale (HQE)


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Ce label de qualité environnementale des bâtiments  a été normalisé par l’AFNOR  et est délivré par des certificateurs agréés par l’association HQE.

Gilles OLIVE fut à l’origine de cette certification environnementale dont il a mis au point les « 14 cibles ».Il est aujourd’hui Membre d’Honneur de l’Association HQE et il développe  la création de nouveaux labels dans des immeubles bâtis notamment en copropriété ,dans les « éco-copropriétés »  ou pour des « éco-syndics ».

Les 14 cibles H.Q.E. :

Les 14 cibles HQE inventées par Gilles OLIVE  et  reprises par l’Association HQE sont les suivantes :    

  • relation du bâtiment avec son environnement immédiat
  • choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
  • chantier à faible impact environnemental
  • gestion de l’énergie
  • gestion de l’eau
  • gestion des déchets d’activité
  • maintenance pérennité des performances environnementales
  • confort hygrothermique
  • confort acoustique
  • confort visuel
  • confort olfactif
  • qualité sanitaire des espaces
  • qualité sanitaire de l’air
  • qualité sanitaire de l’eau

Le cout de construction du batiment est-il plus élevé que pour un immeuble classique ?

La construction d’un bâtiment HQE en augmenterait le coût de 15%  mais sont attendus en contrepartie :

  • au moins 30% d’économie d’énergie
  • au moins 16% d’économie en eau potable
  • des loyers plus élevés ( voir le chapitre sur les gratte-ciel verts )

Toutefois,certains promoteurs et architectes spécialisés en HQE prétendent que désormais il n’y a pas de surcoût de construction…

Voir notamment:

http://www.creargos.com/articles/332/279/un-batiment-hqe-au-prix-du-marche.htm

Vers une 15 ème cible HQE :La BIODIVERSITE :

Il n’est pas impossible que se développe une 15ème cible HQE pour intégrer la biodiversité et des critères sélectifs du lieu d’implantation même de l’immeuble.

Cependant la première cible intègre déjà des éléments sur le maintien de la biodiversité pour un immeuble labellisé HQE.

En tous cas les réflexions actuelles vont vers une meilleure prise en compte du territoire se situant autour de l’immeuble sans compter les aspects économiques et sociaux qui doivent également etre traités.

La commission ATTALI a proposé de créer en 2012 au moins 10 écocités ou écovilles ou encore « ECOPOLIS » qui seront de nouvelles villes HQE.

Notons qu’ aux Etats-Unis où les bâtiments peuvent recevoir une certification LEED (Leadership In Energy and Environmental Design).En Grande Bretagne le label est BREEAM.

En France, mais pourquoi pas aussi à l’etranger, les immeubles peuvent recevoir les 3 certifications qui ont quelques différences peceptibles par les experts si bien qu’obtenir les 3 labels est considéré comme remarquable.

L’Association HQE a présenté le 26 mai 2015 un nouveau cadre de référence  appelé à remplacer les 14 cibles de la démarche HQE lancé en 1996.

« En presque vingt ans, les connaissances scientifiques comme les savoir-faire ont progressé et de nouvelles attentes sociales sont apparues », observe Michel Havard, président de l’association.

 

5 principes, 4 engagements et 12 objectifs

 

Il présente comme une étape historique, pour l’association comme pour les professionnels de la construction, l’adoption du nouveau cadre de référence qui définit quatre engagements pour un bâtiment durable : la qualité de vie, le respect de l’environnement, la performance économique et le management responsable. Cinq principes sont associés à ces engagements pour permettre aux acteurs de construire, rénover et exploiter efficacement des bâtiments durables tout au long de leur cycle de vie : une vision globale, des réponses contextuelles, une dynamique de progression, des performances affichées et une action commune. Anne-Sophie Perrissin-Fabert, directrice de l’Association HQE, assimile ces règles de conduite à la grammaire qui régit cette nouvelle langue.

Pour mesurer la performance d’un bâtiment dans ce nouveau cadre, avec des indicateurs scientifiquement fondés et compréhensibles sur tout le cycle de vie, chacun des quatre engagements se décompose en objectifs concrets s’inscrivant dans un pilier du développement durable.

Ainsi l’engagement pour la qualité de vie se décline en objectif n°1 « des lieux plus sûrs et qui favorisent la santé », couvrant les thèmes de la sécurité et de la protection des personnes et des biens, de la qualité de l’air et de l’eau, des ondes électromagnétiques…, objectif n°2 « des espaces agréables à vivre, pratiques et confortables » décliné en accessibilité, qualité d’usage, conforts hygrothermique, acoustique, visuel, olfactif…, et objectif n°3 « des services qui facilitent le bien vivre ensemble » couvrant les services à disposition dans le bâtiment, les services disponibles à proximité et la mobilité.

L’engagement pour le respect de l’environnement se décline en objectif n°4 « une utilisation raisonnée des énergies et des ressources naturelles », objectif n°5 « la limitation des pollutions et la lutte contre le changement climatique » et objectif n°6 « une prise en compte de la nature et de la biodiversité » couvrant entre autres la continuité écologique et l’innocuité envers le vivant.

L’engagement pour la performance économique se décompose lui aussi en trois objectifs : l’optimisation des charges et des coûts (n°7), l’amélioration de la valeur patrimoniale, financière et d’usage (n°8) avec la notion d’obsolescence et la contribution au dynamisme et au développement des territoires (n°9).

Enfin, le management responsable se résume en trois objectifs : une organisation adaptée aux objectifs de qualité, de performance et de dialogue (n°10), un pilotage pour un projet maîtrisé (n°11) et une évaluation garantie de l’amélioration continue (n°12).

 

De nouveaux référentiels de certification HQE

 

Ce nouveau cadre de référence de l’Association HQE constitue le socle de nouveaux outils mis à la disposition des professionnels de la construction, à commencer par les référentiels de certification. Les quatre organismes de certification HQE – Cerqual et Cequami pour le logement, Certivea pour le non-résidentiel et Cerway pour l’international – vont intégrer les nouveaux critères dans leurs certifications. Un nouveau référentiel sera ainsi adopté en septembre 2015 pour le résidentiel et en juin 2016 pour le tertiaire.

« Ces référentiels seront testés sur des opérations pilotes avant d’être généralisés », annonce Patrick Nossent, président de Certivea et Cerway. « Tous les indicateurs permettant de mesurer la performance selon les douze objectifs ne seront pas disponibles dès la publication du nouveau référentiel », admet le représentant de Certivea. Dans le domaine de la performance économique, il sera ainsi possible de mesurer l’optimisation des charges dès la mise en place du nouveau référentiel mais, pour la contribution au dynamisme et au développement des territoires, il faudra attendre un millésime suivant de la certification pour disposer d’un indicateur fiable. De même que des sujets tels que l’énergie, l’eau, les déchets ou la qualité de l’air n’étaient qu’émergents en 1996 et sont désormais des thèmes classiques de la construction, les thèmes nouveaux intégrés dans le cadre de référence de l’Association HQE n’ont pas tous le même degré de maturité. Certains restent à explorer, compléter et affiner en fonction des retours d’expérience.

La ministre du Logement Sylvia Pinel, qui a conclu la conférence de lancement de ce cadre de référence du bâtiment durable, a salué le travail collaboratif qui a permis l’élaboration de cette feuille de route pour les acteurs de la filière construction : « Ce travail permet de croiser les points de vue et d’embrasser la complexité de ce que doit être un « bâtiment durable », qui ne saurait se résumer à un « objet uniquement technique ». Tous les segments de la chaîne de la construction sont concernés, puisque c’est sur l’ensemble des métiers qu’il faut agir pour parvenir à cet objectif de durabilité dans le bâtiment. Il ne s’agit pas d’une nouvelle règle ni d’un nouveau dogme, mais bien d’un cadre pour la réflexion et pour l’action. Les professionnels doivent ainsi s’en emparer et l’adapter à la spécificité de leur métier ou du territoire. »

Une certification garantie officiellement:

Un Arrêté du 8 mai 2007 publié au JO n° 112 du 15 mai 2007 page 8909 définit le contenu et les conditions d’attribution du label « Haute Performance Energétique ».

Ce label est désormais intégré à l’article R 111-20 du Code de la Construction et de l’Habitation.

Le label selon l’article 4 est délivré à un bâtiment ayant fait l’objet d’une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de climatisation et d’éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment.

Ce label est délivré par un organisme ayant passé une convention spéciale avec l’Etat dans les conditions de l’article 6 et accrédité selon la norme EN45011 par le Comité Français d’accréditation (COFRAC) ou toute autre organisme d’accréditation signataire de l’accord multilatéral pris dans le cadre de la Coordination Européenne des Organismes d’Accréditation (E.C.A.).

Pour la délivrance du label, l’organisme demande une convention à l’Etat représentée par le Directeur Général de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Construction.

L’organisme qui délivre le label vérifie le dossier dans la phase « études » puis dans la phase « chantier ».

Il s’agit donc d’examiner les performances techniques du bâtiment, des matériaux, des produits et des ouvrages ou équipement qui satisfont aux critères d’attribution du label : le contrôle porte sur l’isolation des parois, des ouvrants, de l’installation de chauffage, de refroidissement de production d’eau chaude sanitaire, de ventilation, d’équipements utilisant de l’énergie renouvelable ou produisant de la chaleur ou de l’électricité par des énergies renouvelables.

(Arrêté publié par www.legifrance.gouv.fr)

La certification des batiments commerciaux :

l’organisme CERTIVEA , créée par le CSTB a pour mission de réaliser les audits des batiments pour les certifier:

« NF BATIMENTS TERTIAIRES- DEMARCHE HQE ».

Plusieurs référenciels sont disponibles:bureaux,écoles,établissements de santé,hotels…

La certification des maisons individuelles :

L’organisme CEQUAMI délivre le certificat:

« NF MAISON INDIVIDUELLE-DEMARCHE HQE ».

les promoteurs de maisons individuelles peuvent déja beneficier de la marque « NF MAISON INDIVIDUELLE »;mais en plus ils peuvent obtenir ce label HQE.

Les logements collectifs :

L’organisme CERQUAL délivre la certification:

« NF LOGEMENT-DEMARCHE HQE ».

Il s’agit de certifier des batiments faisant l’objet de rénovations lourdes.

Les copropriétés peuvent l’obtenir.

Les promoteurs bénéficiant déjà du label « NF LOGEMENT » peuvent en plus bénéficier de cette certification environnementale.

la foret des labels :

Ces certifications françaises ne sont pas exclusives de l’octroi de labels de performances énergétiques que sont HPE,TPHPE ou BBC-EFFINERGIE.

Nous les examinons dans le chapitre sur les labels.

Le collectif  EFFINERGIE est constitué de 10 membres fondateurs qui sont essentiellement les régions ainsi que divers organismes s’occupant des économies d’énergie ou d’acteurs impliqués dans l’optimisation énergique des bâtiments.

L’Association a mis au point un label « BBC-EFFINERGIE»  qui ouvre droit à des avantages liés au label de performance énergétique tels la réduction de taxe foncière, l’extension de COS ou les subventions pour la mise en place d’énergie renouvelable.

D’autres certifications sont sur lepoint d’arriver sur le marché notamment des copropriétés;le club D2C est un creuset des reflexions actuelles des experts en la matière.

La certification S.BE.Q arrive sur le marché,pour:

les copropriétés à construire

les copropriétés déjà construites

les territoires,et éco-quartiers

HQE ,les architectes et les promoteurs:

CERTIVEA peut également délivrer un label aux architectes dont la dénomination est MPRO ARCHITECTE,

aux promoteurs constructeurs : QUALIPROM.

Aux maîtres d’ouvrage locatifs : QUALIMO.

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Ces certifications sont différentes de HQE qui ne vise que les immeubles;les bénéficiaires seront tout de meems mieux à memes de demander des certifications HQE pour les immeubles qu’ils construisent.

La certification relève des dispositions de la Loi n° 94442 du 3 juin 1994 et du Code de la Consommation relatif à la certification des produits industriels et des services.

Combien ça coute ?

Le coût de la certification d’un bâtiment neuf varie de 11.000 € HT pour mois de 1.500 m2 à 45.000 € HT pour plus de 45.000 m2.

Le coût du label « Haute Performance Energétique » est de 2.500 € HT.

Outre le cout du certificateur.

 

Un rapprochement avec la Grande Bretagne ?

Sous l’égide du CSTB le système de certification anglais BREEAM vient de signer un contrat de partenariat en vue de rapprocher les critères des cibles environnementales des batiments avec HQE.

On est cependant encore assez loin d’un système unique et actuellement un batiment peut etre certifié à la fois HQE et BREEAM ou meme LEED (le système américain) si chacune des cibles des 3 systèmes est atteinte.

 

A l’international : HQE INTERNATIONAL :

HQE se développe à l’international avec CERTIVEA :

Au Luxembourg  (immeubles Serenity et Vertigo )

En Algérie (immeuble de BNP Parisbas:Al Djazair )

En Belgique (immeuble Van Volxem )

Mais aussi au MAROC et au BRESIL.

Et se dote à l’international de CERWAY qui est son fer de lance à l’étranger.

 

 le Passeport Bâtiment Durable :
 
Il se veut être un nouvel outil plus compréhensible pour les acteurs du marché et reconnu sur le plan international.

Le Passeport Bâtiment Durable – ou Sustainable Building Passport – est un nouvel affichage qui permet de visualiser simplement et en un coup d’œil les performances globales du bâtiment certifié, et ce selon 4 thèmes : énergie, environnement, santé et confort.

En outre, 4 niveaux de classement associés à ces thèmes figureront sur l’affichage et seront exprimés en nombre d’étoiles.

Enfin, apparaît un niveau global du bâtiment calculé en fonction de la somme des étoiles obtenues :

HQE Bon (1 à 4 *) ;

HQE Très bon (5 à 8 *) ;

HQE Excellent (9 à 11 *) ;

HQE Exceptionnel (12 * et plus).

Selon France GBC, qui entend promouvoir la construction durable et le savoir-faire français en la matière, six Passeports ont été décernés à des opérations nationales :

Allianz pour le ‘149 rue de Grenelle’ ; BNP Paribas Real Estate pour ‘Nanterre Moulin Noir-Odyssée 2010 ; Bouygues pour ‘Challenger’ ; Gecina pour ‘Newside’ ; icade pour ‘Le Beauvaisis’ ; et Unibail-Rodamco pour la ‘Tour Majunga’.

 

La méthode HQE-AMENAGEMENT

L’Association HQE étend ses réflexions au-delà du bâtiment vers des opérations d’aménagement.

En effet, HQE s’est aperçu que la juxtaposition de bâtiments HQE ne fait pas un aménagement durable et que la performance environnementale d’un bâtiment HQE doit s’inscrire dans un projet d’urbanisme à part entière.

D’autres organismes travaillent également à ces opérations d’aménagement tels  la société SBEI FRANCE animée par Gilles OLIVE, Fondateur des 14 cibles HQE.

Il s’agit de viser les 3 objectifs suivants :

  • assurer l’intégration et l’incohérence du quartier avec le tissu urbain
  • préserver les ressources naturelles
  • favoriser la qualité environnementale et sanitaire de l’aménagement et promouvoir une vie sociale de proximité tout en confortant les dynamiques économiques

Cette démarche HQE AMENAGEMENT s’adresse au maître d’ouvrage d’opération d’aménagement et s’applique à tous types d’aménagement, zacs, lotissements, petits ou grands projets.

Le HQE pour les immeubles tertiaires (commerces et bureaux) :

Les critères d’un immeuble qui veut recevoir sa qualification « HQE » sont réunis dans le document ci-dessous reproduit:

http://www.lemoniteur.fr/media/FICHIER/2011/09/02/FICHIER_20110902_15207899.pdf

 

La polémique sur le HQE…

Bien sur, HQE fait des envieux et suscite la polémique comme souvent la réussite le fait…

Les bâtiments de Haute Qualité Environnementale respectent-ils la qualité de vie des utilisateurs ?

C’est la question que commencent à se poser certains directeurs de services généraux, à l’instar de Thierry Cadiot, chez Prisma Presse.

Installés depuis trois mois à Gennevilliers dans des immeubles certifiés construction HQE, les employés de Prisma Presse, sans doute fiers de respecter l’environnement, pourraient aussi se sentir abandonnés au profit de Dame Nature.   Car la norme écologique répond à des impératifs qui ne sont pas toujours conciliables avec ceux des utilisateurs…

Ainsi, pour réduire la consommation énergétique, les bâtiments HQE doivent favoriser l’éclairage naturel, ce qui conduit à réduire la profondeur des espaces afin de rapprocher les fenêtres des bureaux.

Sur le site de Gennevilliers, cela s’est traduit par la mise en place d’une double circulation, soit 6 000 m² de couloir, c’est-à-dire un quart de la surface perdue en circulation ! Qui a parlé d’optimisation des surfaces ?

La contradiction ne s’arrête pas là, puisque depuis leur installation, les salariés se plaignent de trop d’éclairement.L’ensoleillement au poste de travail est si fort que les stores ne suffisent pas à le parer, un réel handicap pour l’ensemble des collaborateurs qui souffrent d’énormes variations de lumière liées aux immenses baies vitrées.

Ces dernières ne permettant pas une bonne isolation, le site s’est équipé de climatisations qui vont évidemment contre l’orientation écologique du bâtiment.

« Les bâtiments certifiés HQE à la fois pour leur construction et pour leur exploitation sont très rares, en fin de compte », explique Thierry Cadiot.

« On parle davantage de bâtiments basse consommation (BBC), car cela reste très contraignant de concevoir un immeuble entièrement HQE ». Concernant l’isolation, par exemple, cela exigerait de construire en triple façade au sud et double façade au nord, afin de favoriser l’isolation et la ventilation. Le double vitrage mono façade vécu par Prisma Presse ne permet donc pas d’abandonner la climatisation.

« C’est aussi la mentalité des preneurs et des occupants, qu’il faut changer », constate T. Cadiot. En effet, difficile de faire admettre au personnel que l’avenir de la planète pourrait bien passer avant notre confort personnel !

Pour ne pas en arriver là, il faut en fait accepter une révolution complète de l’immobilier et de son usage, plutôt que de chercher un consensus entre des impératifs écologiques et nos habitudes de travail.

L’exemple de la luminosité imprévue de l’éclairage naturel nous montre bien que le dispositif n’a pas été pensé dans une vision globale prenant en compte le bâtiment et son usage, au niveau de l’utilisateur.

En favorisant l’environnement au détriment de l’humain, on déshabille Paul pour habiller Pierre, et on n’a pas avancé d’un pouce (vert) ! Au risque de voir une recrudescence des anti-écologistes dans les bureaux HQE…

Peut-on être heureux dans un immeuble HQE ?

C’est peut-être cette question que doivent se poser les constructeurs. Et une fois de plus, c’est une question qui demande une concertation entre tous les acteurs de l’immobilier d’entreprise, du concepteur à l’utilisateur.

(Suzanne Duchiron )

 

NF HQE en tête, suivi de Breeam pour les bureaux (juin 2015)

 

Il ressort de l’étude que les bureaux représentent pour les trois certifications le premier secteur certifié : 68 % pour NF HQE et 52 % pour Breeam comme pour Leed. Viennent ensuite les bâtiments d’enseignement pour NF HQE (12 %) et les commerces pour Leed (25 %) et Breeam (20 %). NF HQE reste la certification la plus présente en France où elle représente 86 % des opérations certifiées, suivie de Breeam (11 %, en croissance) et de Leed (3 %) qui reste marginale.

Sur 506 opérations de bureaux certifiées en construction ou en rénovation, 89 % sont certifiées NF HQE, 9 % Breeam et 2 % Leed. Si NF HQE confirme sa suprématie sur le neuf (91 %), la certification française est moins dominante en rénovation (69 %) où elle concède 28 % du marché à Breeam. Jean-Eric Fournier, directeur du développement durable de Foncière des Régions et responsable du groupe professionnel développement durable de la RICS, explique ce résultat par le fait que NF HQE est plutôt adaptée aux restructurations lourdes quand Breeam se prête mieux à tous types d’opérations de rénovation.

 

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