Ecocopro

 

  

  

 Les revenus mondiaux dégagés par les principales énergies renouvelables, éolien, solaire photovoltaïque, bio fuel, – s’élèvent à 73,3 milliards de dollars selon l’institut CLEANEDGE: une hausse de 40% par rapport à l’année précédente.

 Selon l’indicateur boursier CHAUSSON  18 entreprises de capital-risque ont investi 67,6 millions d’euros dans 44 entreprises éco-innovantes.

Cependant la moitié des levées de fonds s’est réalisée en réalité en Allemagne car en France l’éco système est encore jeune.

 Le plus important projet éolien au monde (1 GW) est en cours de réalisation en Grande-Bretagne soutenu par le fond d’infrastructure  « QATARI MASDAR ».

▪ Le Grenelle de l’Environnement parie sur une formidable réserve de croissance du marché des éco énergies capable de mobiliser le même investissement qu’il y a 40 ans dans le nucléaire. Le coût du prix de revient du solaire pourrait être divisé par 3 d’ici à quelques années.

▪ L’Institution financière CAPENERGIE issue du Crédit Agricole vient de miser 4 millions d’euros dans URBASOLAIR qui propose de transformer les toitures de bâtiments industriels en centrales solaires. Pour l’instant, le coût du solaire est d’environ 20 centimes le KWH alors que le KWH nucléaire revient à 2 centimes et que le KWH éolien à 4 centimes.

  

 En France SOLAIRE DIRECT premier producteur d’électricité photovoltaïque a réalisé 30 millions d’euros de chiffre d’affaires et projette 200.000 millions d’euros pour 2009. On travaille sur le développement des couches minces et du solaire intégré aux matériaux de construction.

▪ Mais la biomasse constitue la première source d’énergie renouvelable produite en France devant l’énergie hydraulique, éolienne et géothermique: pourquoi en France, pourtant producteur agricole de la zone Europe, n’y a-t-il aucune usine de méthanisation alors que les Allemands en possèdent 3.000?

En matière de solaire on peut dire que l’on innove aux Etats-Unis, on fabrique en Asie et on produit en Europe comme le précise CAPENERGIE.

A part CAPENERGIE, les principaux fonds d’investissement sont GENERATIONS FUTURES, A+ PLANETE, DEMETER, EMERTEC GESTION, 123 ENERGIES NOUVELLES et MISTRAL ENERGY, TURENNE CAPITALE. L’industrie verte prend sa place dans le paysage français.

 

 Un placement « vert »: le « livret Développement Durable » :

Le livret d’épargne développement durable qui a remplacé les CODEVI collecte 50 milliards d’euros par an.

 La plupart des banques proposent maintenant des « placements financiers verts ».

Ce sont des actions indexées sur le développement durable par exemple sur les entreprises d’énergies solaires ou la bio énergie.

FINANSOL est un organisme qui rassemble actuellement tous les acteurs du secteur financier s’occupant de projets dits de solidarité ou relatifs à l’amélioration de l’environnement.

EDF peut consentir des prêts à des taux privilégiés en matière de travaux favorisant les énergies renouvelables, telles que les pompes à chaleur ou les chauffe-eau solaires ou les équipements de chauffage avec programmation.

Le Livret A VERT :

La CAISSE D’EPARGNE a lancé  le livret A vert : elle prend l’engagement de reverser un euro pour la reforestation pour chaque ouverture de compte.

La plupart des banques propose maintenant des placements « verts » c’est-à-dire indexés sur le développement durable que ce soient les entreprises d’énergie solaire ou de bio-énergie.

 

 

 La bourse « verte » :

Le CREDIT AGRICOLE a annoncé sa sélection dans l’indice boursier DOW JONES SUSTAINABILITY INDEX STOXX.

 Cet indice « DJSI STOXX » rassemble au plan européen les entreprises leaders en matière de développement durable.

Le CREDIT AGRICOLE reçoit ainsi cette récompense d’une orientation autour de la lutte contre le changement climatique, le respect des droits humains, le soutien au monde agricole et l’offre de produits et services responsables.

Fin 2007, le CREDIT AGRICOLE avait déjà été élu banque de l’année au niveau mondial pour sa démarche de responsabilité sociale et environnementale par la revue « THE BANKER ».

 Les investissements dans l’économie verte :

 Il existe désormais des certificats boursiers appelés « trackers » permettant d’investir sur  les thèmes de l’environnement et du développement durable.

Les promoteurs de ces fonds permettent d’investir sur les thèmes variés tels que le traitement de l’eau, des déchets, de l’industrie du bois ou des quotas de CEE.

La Société Générale a mis sur le marché le « Certificat 100% indice CO2 » qui reflète l’évolution des cours des quotas d’émission de carbone.

La BNP PARIBAS a mis sur le marché « l’EASYETF LAW CARBON 100 EUROPE » qui regroupe les entreprises européennes émettant les plus faibles taux de CO2.

Il existe également des SICAV « vertes » dont les gérants peuvent influer sur la politique environnementale des grandes sociétés aux activités polluantes.

Des actionnaires activistes:

Le Journal LE MONDE signale que le pétrolier EXXON MOBIL commence à modifier son industrie sous la pression d’actionnaires activistes…

Les banquiers voient bien que les besoins en énergie doivent encore croître de 45% d’ici 2030 ce qui est confirmé par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et ce en raison de la croissance des pays émergents.

▪ La part du nucléaire doit stagner ou légèrement diminuer.

▪ La part du gaz naturel doit progresser plus vite que celle du pétrole: + 1,8% par an contre 1% pour le pétrole d’ici 2030.

▪ Les énergies renouvelables hors hydroélectricité et biomasse connaîtront une croissance encore plus forte d’environ 7% par an.

C’est ce qui ressort d’une étude faite par les analystes chez  DEXIA.

L’urbanisation croissante de l’INDE ou de la CHINE nécessitera en effet de trouver de nouvelles sources d’énergie.

L’avenir s’annonce également radieux pour les producteurs d’électricité qui ont déjà du mal à répondre à la demande actuelle.

Les enjeux globaux des prochaines années seront donc ceux de l’efficacité énergétique c’est-à-dire que l’on pourra réduire les émissions de CO2 grâce à une meilleure utilisation des énergies.

C’est ce qu’ont compris notamment VEOLIA et GDF SUEZ qui possèdent des filiales spécialisées dans l’optimisation de la consommation d’énergie.

 

Des fonds boursiers verts:

En FRANCE une poignée de fonds boursiers « verts » permettent de parier sur l’écologie :

▪ Mam actions environnement

▪ Provalor Cap Environnement

▪ Ecophère Europe

▪ Noam planète

Toutes les grandes banques disposent de ces fonds.

Pour répondre aux souhaits des pouvoirs publics de connaître l’efficacité des dispositifs dédiés aux travaux de maîtrise de l’énergie, l’ADEME a initié la création de l’Observatoire Permanent de l’Amélioration Energétique du Logement (OPEN).

A la suite d’un sondage effectué auprès des consommateurs de travaux relatifs aux énergies il a pu être retenu que l’outil financier le plus intéressant  est le dispositif relatif à  la TVA sur travaux de  5,5%, suivi de très prêt par le crédit d’impôt, puis le prêt bancaire  à un taux privilégié.

L’empreinte carbone de votre épargne:

Le cabinet UTOPIES a calculé l’empreinte carbone des grandes banques par leurs financements dans des activités qui peuvent avoir effet sur les émissions de C02!

Les banques peuvent diminuer leurs empruntes « carbone » en achetant des crédits carbone à des fonds spécialisés tel ECOACT.

le calcul est fait à partir de périmètres en provenance de l’activité meme de la banque:chauffage,consommation de fuel,electricité,contrats avec sous traitants,et donc par rapport aux activités des clients…

C’est pourquoi les banques multiplient les investissements dans les « fonds verts » spécialisés dans les technologies propres comme l’éolien ou le solaire ou dans des « fonds d’investissement socialement responsables » (ISR).

les meilleures babques selon UTOPIES ?

La banque postale,suivie par BPCE,puis CREDIT MUTUEL,HSBC,SOC GEN,BNP et le dernier de la liste:Le CREDIT AGRICOLE…