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Le co-voiturage dans les immeubles

 

67% des automobilistes roulent seuls avec une moyenne française domicile-travail de 15 kms pour une consommation de 6 litres au 100 kms.

les  entreprises soucieuses de leur « bilan carbone » commencent à s’organiser pour que leurs salariés pratiquent le covoiturage,au besoin en faisant appel à des sociétés de covoiturage qui fleurissent sur le marché.

Et pourquoi pas dans les copropriétés ?..

 Le covoiturage en entreprise

 Le covoiturage en entreprise fait déjà l’objet d’une réglementation au titre des certificats d’économies d’énergie.

 Si elle fait appel à un prestataire professionnel de covoiturage, l’entreprise peut bénéficier d’une quantité de Certificats d’Economies d’Energie qui viendront à son crédit et qu’elle pourra revendre par l’intermédiaire de la filiale de la Caisse des dépots constituée à cet effet.

 Rien n’empêche qu’une copropriété puisse en bénéficier si elle est suffisamment importante pour que le système soit attractif.

 La circulation automobile est tout de même responsable d’environ 50% des émissions de dioxyde de carbone.

Et les immeubles de 42% pour les gaz à effet de serre!

 Pourquoi, dans un immeuble (comportant bien sûr des centaines de logements pour que cela soit rentable) n’est-il pas possible de s’inscrire auprès du syndic ou des gardiens s’il y en a pour tenir un cahier de covoiturage ? 

Mais pour que le système puisse faire bénéficier la copropriété ou le propriétaire de l’immeuble de crédits de Certificats d’Economies d’Energie revendables sur le marché de ceux-ci,encore faut-il se faire accréditer par les pouvoirs publics.

Le covoiturage dans les immeubles

Pour se faire accréditer,il vaut mieux passer par un professionnel du covoiturage.

Plusieurs entreprises se disputent le marché très prometteur!

 Par exemple le site COMUTO précise que 150.000 covoiturages ont eu lieu entre le 18 et le 24 décembre 2009 sur leur site qui parait ne concerner que les entreprises et pas encore les copropriétés…

 Les Certificats d’Economies d’Energie qu’il est possible de se faire octroyer sont réglementés par la fiche « TRASE03 » publiée par le ministère de l’Environnement,consultable surle site de celui-ci.

 Il est exposé à cette fiche :

 » ▪ utilisation partagée d’une voiture pour des trajets domicile-travail appelée covoiturage domicile/travail

 ▪ conditions pour la délivrance de certificats : le demandeur doit présenter une note décrivant l’organisation mise en place pour le système de covoiturage et indiquant le nombre moyen d’utilisateurs du covoiturage calculé sur la base de la réalisation de l’opération sur 12 mois. »

Qui est le « demandeur » visé par cette « fiche TRASE03 » du Ministère ?

Pourquoi pas un syndicat de copropriétaires si l’immeuble est en copropriété,lequel est pouvu par la loi du 10 juillet 1965 de la « personnalité morale »,

 ou d’un propriétaire d’un immeuble entier qui organise le covoiturage au sein de celui-ci ?

( Pour plus d’explications sur le système des Certificats d’Economies d’Energie,voir notre dossier de fond sur cette question).

 

le regroupement de la profession:

Publié par Alexandre Simonnet• vendredi 01 juillet 2011 à 15:42 •Printer-friendly

carsharing covoiturage 300x295 Le partage fait la force dans le covoiturage, le secteur mûrit en FranceVoilà un nouvel événement qui atteste de la structuration lente mais certaine du covoiturage en France. Les grands acteurs du marché se sont d’abord retrouvés dès 2008 au sien d’une fédération nationale du covoiturage, la Feduco avec d’ambitieux projets. L’un deux prend forme avec une initiative menée par quatre opérateurs.

Ecolutis, Roulez malin, Covivo et Covoiturage.com s’associent pour créer un standard de communication entre leurs différentes plateformes Internet de covoiturage. Autrement dit, ils sont en train de favoriser la mutualisation des offres postées sur leurs sites, grâce à un protocole de communication ouvert et un système 100% décentralisé. Ce standard, baptisé RDEX (Ridesharing Data EXchange), pourrait engendrer une petite révolution.

Renforcer la philosophie du covoiturage

Pour bien comprendre la philosophie de ce standard, il faut percevoir le covoiturage comme une solution communautaire de mobilité. Or il existe plusieurs communautés de « covoitureurs » et les communautés peuvent s’entremêler. Pour faire partie d’une communauté, il faut souvent s’inscrire en ouvrant un compte sur un site Internet, permettant d’avoir accès aux offres et aux demandes (des annonces stockées dans une base de données). Un utilisateur peut être lié à plusieurs communautés, avec plusieurs comptes.

Chaque site spécialisé (Ecolutis, Roulez malin, Covivo, etc…) dispose de sa propre communauté. Il existe aussi des petites communautés internes à une entreprise ou une collectivité territoriale. Chacune dispose de son propre site Internet, souvent conçu par une entreprises de covoiturage bien établie.

Avant : un cloisonnement des communautés

Covivo a mis au point la plateforme de Meurthe-et-Moselle par exemple, Roulez malin a fait de même pour le Maine-et Loire, la Sarthe ou la Seine-Maritime. Roulez malin a aussi conçu un intranet pour le groupe Suez, en son temps. Seulement voilà, toutes les communautés de covoiturage sont cloisonnées et ne parlent par forcément la même langue informatique sur Internet (c’est à dire le même protocole de communication).

Autrement dit, si un utilisateur poste une annonce de covoiturage sur la plateforme de Meurthe-et-Moselle, elle ne pourra par forcément être lue sur la plateforme d’un département limitrophe. Donc comment fait un utilisateur qui souhaite se déplacer sur plusieurs départements et profiter d’une base de données d’annonces la plus large possible pour trouver un covoitureur ? C’est tout l’intérêt du standard RDEX qui lui évitera de surfer et de s’inscrire sur plusieurs sites Internet départementaux de covoiturage, par exemple.

Après : une mutualisation de communautés

« Ce protocole de communication va permettre de faciliter la mutualisation des offres et des demandes de trajets dans des bases de données communes, le tout dans le respect de la vie privée des gens, en accord avec les règles de la CNIL », explique Marc Grojean, cofondateur et président de Covivo. Chaque entreprise ou organisation de covoiturage garde sa propre plateforme et le protocole de communication ne s’appuie sur aucune infrastructure commune.

L’objectif est plutôt de développer des accords bilatéraux entre plateformes, sur la base d’un modèle d’échange de données. Tout l’enjeu est d’atteindre une masse critique d’annonces de covoiturage. Entièrement sécurisé, ce protocole n’échange aucune donnée personnelle sans l’accord de l’utilisateur, insiste les initiateurs de RDEX.

Ce standard de communication a été rédigé par Roulez malin, Ecolutis, Covoiturage.com et Covivo, et financé sur leurs fonds propres. « C’est simplement du développement informatique », note Marc Grojean, en soulignant que le budget n’est pas énorme. « C’est surtout la première pierre d’un protocole national que l’on souhaite rendre ensuite européen », ajoute l’entrepreneur. Le standard sera opérationnel d’ici à la fin de l’année.

Un protocole ouvert

Au nombre de quatre à l’origine, « car il fallait bien commencer », les fondateurs de RDEX ouvrent leurs portes : « Notre démarche est collaborative et nous serions ravis d’être rejoints par tous les acteurs volontaires, petits, grands, locaux ou internationaux, afin de faire progresser ce standard », indique Olivier Demaegdt, à la tête d’Ecolutis, dans un communiqué. Trois ou quatre autres opérateurs français d’envergure pourraient rapidement rejoindre l’initiative, comme Comuto ou Green Cove.

Enfin, RDEX est supposé redonner de la vigueur à la concurrence en détournant les acteurs de la course à la plus grosse base de données d’annonces. Pour faire la différence, les entreprises du covoiturage devront créer de la valeur ajoutée autour des services à l’usager, l’accompagnement, le conseil ou encore le volet technique de leur plateforme.  

 http://www.greenunivers.com/2011/07/le-partage-fait-la-force-dans-le-covoiturage-le-secteur-murit-en-france-59841/#utm_source=mail&utm_medium=mail&utm_campaign=alertes )

 

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