VANCOUVER un modèle de ville environnementale
La municipalité de VANCOUVER est tellement tournée vers le développement durable que sa politique est devenue connue dans le monde entier sous le nom de vancouverisme.
Il s’agit de toute une philosophie fondée sur les économies d’énergie dans les transports, les bâtiments mais également la création d’espaces verts, le recyclage des eaux usées et l’utilisation massive du bois.
Les efforts sont certains puisque d’après le Los Angeles Times, VANCOUVER est parvenu à abaisser ses émissions de CO2 par habitant au niveau le plus faible de toute l’Amérique du Nord alors que sa population du centre ville a plus que doublé.
Le centre ville a presqu’entièrement été réservé aux bus, aux vélos et aux piétons.
Dans les permis de construire les promoteurs sont obligés d’aménager des parcs, des centres de loisirs, des bibliothèques, des crèches et des promenades en front de mer si bien qu’au-delà de l’aménagement urbain c’est tout un aspect socio économique qui a été repensé et qui fait venir les plus grands experts en environnement de la planète.
Le revers de la médaille :
les prix du centre ville sont devenus inabordables en raison de la rénovation écologique du quartier.
Or, le Vancouvérisme se voulait un idéal social c’est-à-dire qu’il fallait aboutir à une mixité sociale qui n’existe pas puisque les promoteurs se battent pour construire aux meilleures normes en vue d’offrir des appartements les plus environnementaux possible.
Le centre ville est donc pris d’assaut et le réseau de bus peut devenir très vite insuffisant.
Comme le rapporte le Los Angeles Times « on s’est servi de l’écologie et du développement durable pour justifier un accroissement exagéré de la densité. Mais le coût écologique a été négligé… »
Décidément pour obtenir un modèle social économique et environnemental aux normes du développement durable il ne suffit pas de faire baisser les émissions de CO2…
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