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• Chaudière basse température ?
• Chaudière à condensation ?
• Pompe à chaleur ?

Que décider ?

Tout d’abord il faut faire réaliser  un bilan thermique si l’on constate  qu’au fil des ans la chaudière a baissé de rendement d’environ 75% ou est en train de claquer.

La durée de vie d’une chaudière est d’une vingtaine d’années (modèle en fonte) ou d’une quinzaine d’années (modèle en acier).

Un bruleur peut durer 10 à 15 ans ( Source :ADEME):

http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/CEC_utilisation/rub5.htm

En règle générale,les consommations de chauffage représentent les deux tiers de la consommation d’énergie d’un logement existant moyen.

L’amélioration de l’isolation et des équipements liés au chauffage est donc prioritaire.

Voir l’étude sur:

http://www.rt-batiment.fr/fileadmin/documents/RT_existant/par_element/RTex_element.pdf

les dépenses:

L’eau chaude sanitaire,c’est 16%,

la cuisson:7%

le chauffage:66%

autres:11%

les priorités de décisions:

Mais avant d’opter pour un remplacement de la chaudière,il faut s’interroger sur l’isolation du batiment.

En effet,si l’on décide de faire cette isolation,il ne faut pas se retrouver avec une chaudière qui serait surpuissante!

l’isolation avant le changement d’équipement:

Il faut d’abord traiter l’isolation des façades qui représentent 25% des pertes énergétiques par les murs.L

la toiture représente 10% des déperditions thermiques.

Si la ventilation est mal faite elle peut entrainer 30% des pertes energétiques.

Quant aux vitrages ils sont responsables de 25% des déperditions thermiques.

L’isolation peut se faire par l’intérieur mais mais elle est plus couteuse et il y aura perte de surface.

L’isolation extérieure peut etre couplée à un ravalement de façade sans modifier les surfaces habitables.

le changement des équipements:

Le propriétaire est face à un choix de 3 solutions :

les chaudières à basse température:

Avec un rendement supérieur à 90% (PCI),la chaudière à basse température s’adapte à tous les types de radiateurs et planchers à eau.Elle est racordable en ventouse horizontale ou verticale ou encore en VMC-gaz.

Les chaudières à condensation:

Elles sont plus chères de 30% qu’une chaudière classique mais elles offrent un rendement optimal.

La chaudière récupère la chaleur contenue dans la valeur d’eau des fumées issues de la combustion avant que celles-ci ne soient évacuées.

La chaleur est récupérée par un échangeur qui réchauffe l’eau des radiateurs.

C’est l’idéal mais le coût est important car il faut utiliser des matériaux très résistants pour permettre l’évacuation correcte des fumées restantes qui sont acides.

Les chaudières à condensation bénéficient d’un crédit de 13% des dépenses TTC si le logement est achevé depuis plus de 2 ans(subventions déduites,hors main d’oeuvre).Les dépenses doivent etre faites entre le 1/01/2011 et le 31/12/2012).

Les pompes à chaleur

Elles chauffent un circuit de radiateur existant mais en général on considère qu’il faut un niveau d’isolation de la maison élevé.

Elles puisent l’énergie dans le sol, l’eau ou l’air et il faut que son coefficient de performance soit supérieur à 3 pour qu’elles soient correctement installées.

Les préconisations de GRDF:

Pour les chaufferies collectives : La Pompe à Chaleur à absorption gaz naturel, capable d’assurer le chauffage et la

production d’eau chaude collective pour les immeubles avec un rendement pouvant atteindre

170 % sur énergie primaire. Ces “PAC gaz”, disponibles en versions aérothermique (PAC air/

eau) et géothermique (eau/eau), intègrent une part significative d’énergie renouvelable.

Le coût à l’investissement de la configuration PAC gaz géothermique est particulièrement

compétitif car, par rapport à des modèles électriques équivalents, elles nécessitent entre 2 et

3 fois moins de capteurs. La PAC gaz est également disponible en modèle réversible pour les besoins de rafraîchissement éventuels.