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L’air intérieur des appartements et des maisons est de 10 à 100 fois plus pollué que l’air extérieur. 

C’est la raison pour laquelle il faut beaucoup ventiler pour éviter les effets néfastes de cette pollution intérieure. 

• Irritation des yeux, du nez et des muqueuses.
• Maux de tête et fatigue.
• Perturbations hormonales
• Allergies, nausées et vertiges 

Il faut également se souvenir qu’il existe des pollutions liées aux ondes et radiations émises par les télévisions, les ordinateurs, les micro-ondes ou les téléphones. 

Un occidental urbain passe en moyenne plus de 80% de son temps à l’intérieur. 

La dépollution par les plantes ? vrai ou faux ?

Il faut tout d’abord tordre le cou à la vieille idée selon laquelle les plantes absorbent l’oxygène et qu’il ne serait pas bon de les laisser dans une chambre. 

Les études scientifiques qui ont été réalisées démontrent le contraire. 

Les plantes vertes maintiennent l’humidité bio naturelle qui évite l’assèchement des muqueuses. 

Ce sont plus les feuilles que la terre et les racines qui ont une capacité de dépollution. 

Il est donc important que les plantes aient toujours un sol léger, humide et aéré. L’ancienne terre doit être remplacée souvent par un bon terreau sans endommager les racines. 

Avec une plante dans une pièce l’air ambiant augmente donc de 4 à 8%. 

Le mur végétal est même conseillé en plus d’une solution décorative qu’il représente ! 

Le Centre des recherches : 

Le programme PHYT’AIR est réalisé avec un partenariat entre le CSTB et la faculté de pharmacie de Lille. 

Il s’agit de mettre au point une méthode de qualification des plantes avec l’aide de l’Association PLANT’AIRPUR qui accompagne ce projet. 

Les chercheurs s’inspirent de programmes identiques ou d’études qui ont été réalisées aux Etats-Unis et au Canada. 

Les recherches sont menées depuis 1973 par la NASA qui a démontré depuis longtemps que certaines plantes d’intérieur pouvaient épurer l’air d’espaces fermés. 

La NASA a ainsi construit un bâtiment dénommé BIOHOME permettant des analyses d’air avec l’intérieur de la maison reproduisant un habitat classique avec des plantes. 

Tout est analysé : la substance des peintures, les solvants évaporés des parfums, colles ou encres d’imprimerie, le monoxyde de carbone issu des combustion et de la cuisson, la fumée de tabac ou le radon qui émane de certains matériaux de construction… 

Les meilleures plantes dépolluantes : 

Les recherches sont en cours mais il est possible de déterminer que des plantes sont plus efficaces que d’autres. 

Le cactus nettoie l’intérieur des pollutions liées aux sons des radiations des appareils électroniques. 

Le ficus absorbe beaucoup de gaz polluant et est utile dans l’entrée, le salon, la cuisine, la salle de bains et le bureau. 

Le lierre absorbe le benzène et est très utile dans l’entrée et le salon. 

Le spathiphyllum absorbe tous les polluants. 

Le palmier absorbe le tabac et la gaz d’échappement. 

On peut citer aussi le gerbera,  le dracaena, la fougère de Boston, le philodendron, le palmier nain etc…Mais attention aux plantes toxiques dont la sève blanche pourrait indisposer les enfants qui ont tendances à tout mettre à la bouche : c’est le cas du croton, du ficus elastica et du dieffenbachia picta. 

On peut citer deux ouvrages passionnants : 

« plantes dépolluantes » par Marc GROLLIMUND et Isabelle HANNEBICQUE aux Editions ULMER. 

« Recherches sur l’épuration de l’air par les plantes » par le Docteur WOLVERTON (www.wolvertonenvironmental.com/r.htm) 

 et le site sur les plantes anti-pollution sur www.ekopedia