ACCROISSEMENT INEXORABLE DES « BATIMENTS VERTS »
Le site « CONSTRUCTION 21 » explique la montée en régime des bâtiments « verts » dans le monde de la manière suivante:
le nombre global de bâtiments dits « verts » (détenteurs d’une certification LEED, BREEAM ou GreenStar) va doubler d’ici 2018. Cette croissance sera surtout portée par les pays en voie de développement (notamment le Brésil, la Chine et l’Arabie Saoudite). Cela confirme la tendance, déjà observée lors d’une étude en 2012, selon laquelle le nombre global de bâtiments verts double tous les trois ans ;
les propriétaires voient une augmentation médiane de 7 % dans la valeur de leur bâtiment vert par rapport à un bâtiment traditionnel, un chiffre qui recoupe les résultats d’une enquête Dinamic publiée récemment sur la valeur verte des bâtiments ;
le principal avantage des bâtiments verts est leur coût opérationnel moindre. De façon semblable, la première raison justifiant la construction verte est la réduction de la consommation d’énergie (une des deux premières raisons pour 66 % des sondés). Elle est suivie par la protection des ressources naturelles (37 %), puis la réduction de la consommation d’eau (31 %) ;
le fer de lance de la croissance des bâtiments verts est le secteur de la construction commerciale, avec plus de 46 % des sondés qui comptent réaliser un projet commercial impliquant les bâtiments verts dans les trois ans à venir
La valeur verte désigne l’augmentation de la valeur d’un logement engendrée par une meilleure performance énergétique.
L’association Dinamic a conduit plusieurs études sur l’impact de la valeur verte des logements : la première, réalisée en 2013, avait permis de conclure à un effet significatif du DPE (Diagnostic de Performance Energétique, obligatoire depuis 2006) sur le prix des maisons « en bon état ».
La seconde, conduite en 2015, permet désormais de chiffrer cet impact : le prix du bien augmente en moyenne de 5 % quand le DPE monte d’un pallier ; un constat qui est plus atténué en Ile-de-France. L’étiquette énergie semble influencer plus fortement les prix que l’étiquette climat, et cette corrélation est plus marquée sur l’individuel que sur le collectif. En maisons, en moyenne, les biens d’étiquette énergie A ou B se vendent presque deux fois le prix de biens aux étiquettes F ou G.
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