Les compteurs d’électricité « intelligents », le « Smart Grid », le compteur « LINKY »…
Les compteurs dit « intelligents » permettent l’établissement de factures exactes et de moins gaspiller l’électricité et bientôt le gaz et l’eau. Le taux de croissance de tels compteurs ou thermostats est actuellement de 16,8 % par an.
On verra donc bientôt naitre des « copropriétés intelligentes ou immeubles intelligents et meme maisons intelligentes » comme cela commence d’exister aux U.S.A. ainsi que décrit ci-dessous, si l’on adopte ce système.
Ces compteurs calculent la consommation énergétique d’un foyer ou d’un immeuble qui est transmis au gestionnaire qui peut aider à moins consommer aux heures de crête qui sont surtarifiées et qui éviteront le pénible usage des estimations de factures d’électricité.
En FRANCE, EDF a lancé via sa filiale ERDF le projet « LINKY» qui couvrira l’ensemble de la FRANCE en 2017.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Linky
Une étude de 60 millions de consommateurs sur LINKY:
http://www.60millions-mag.com/actualites/articles/le_compteur_electrique_linky_en_six_questions
Le SMART GRID
Aux Etats-Unis ce procédé est appelé « SMART GRID » et il est utilisé pour lutter contre les gaz à effet de serre et le dérèglement climatique. Ces programmes de délestage consistent à régler la consigne d’un thermostat un peu en-dessous des valeurs habituelles pour le chauffage. FLORIDA POWER AND LIGHT offre des thermostats contrôlables à distance via Internet.
Ils s’appellent « SMART METERS ».
La ville de BOULDER dans le Colorado a fait le choix d’offrir aux habitants ce système via une Cie privée d’électricité qui se founit en électricité d’origine non fossile (XCEL ENERGY Cie ): elle sera la première ville au monde « SMART GRID CITY ». Une SMART HOUSE ou un SMART CONDO ( » copropriété intelligente ») disposera de sources d’énergie non fossile ;
la municipalité taxe ceux qui ont recours aux énergies fossiles : ce n’est pas une taxe carbone car elle n’est pas appliquée à l’essence mais simplement à la consommation d’electricité…
Le système permet une facturation par tranche horaire pour permettre aux consommateurs de choisir le meilleur tarif chez les entreprises productrices et de jouer sur les heures de consommation.
Le site www.énergie-médiateur permet de comparer les fournisseurs d’électricité et de gaz et de comparer les différentes offres.
Il s’agit d’un site officiel qui est en compétition avec le site privé www.kelwatt.fr
Obligatoire ?
Pour l’instant non car on en est aux expérimentations de EDF.
Ces compteurs permettront :
.le comptage en temps réel de la consommation et sa vérification immédiate,y compris sans doute par INTERNET
. les relevés de la consommation également en temps réel
. les ouvertures ou fermetures de comptes par contrats électroniques
. Les changements de puissance des installations sans intervention d’un technicien sur place.
Les smart grids agissent principalement à trois niveaux :
D’abord à l’échelle individuelle, ils stimulent des comportements vertueux en responsabilisant les habitants vis-à-vis de leur consommation d’énergie. Chaque foyer a accès en temps réel à toutes les données de sa consommation regroupées sur un tableau de bord central. Le logiciel permet même aux habitants de piloter à distance les principaux appareils de la maison grâce à leurs smartphones. Ainsi, dans un réseau énergétique « intelligent », l’intelligence vient en partie de l’utilisateur à qui on donne les clés de la gestion de sa consommation.
Anonymisées, les données d’usage sont ensuite centralisées et traitées en temps réel par un service local d’information, de gestion et de conseil de l’énergie. Son rôle est d’optimiser la gestion de l’énergie à l’échelle du quartier, en l’intégrant harmonieusement au réseau de distribution publique et en ayant recours à des moyens de stockage. Ainsi à l’échelle du quartier, l’agrégation des données permet une gestion globale plus efficace. En effet, lors des pics de consommation, nous sollicitons les moyens de production les plus chers et les plus polluants. Le smart grid permet de prendre en permanence le « pouls énergétique » du quartier, de lancer des alertes en cas de surconsommation, etc. Il devient alors possible de lisser les pointes de consommation pour réduire l’empreinte carbone du quartier.
Enfin, le smart grid permet à chaque bâtiment d’intégrer harmonieusement une production locale d’énergies renouvelables. Par exemple, des bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques pourront être plus autonomes vis-à-vis de la distribution publique, en consommant leur propre électricité.
IssyGrid :
Un compteur intelligent, et après ?
Dans l’esprit de ses créateurs, Issygrid ne se limite pas à un « techno-push » d’intelligence dans le réseau. La première source des économies d’énergie viendra des comportements des consommateurs. Mais pour favoriser des comportements vertueux, il ne suffit pas d’offrir aux habitants des moyens d’action sur leur facture d’électricité. IssyGrid mise aussi sur l’accompagnement des usagers pour les aider à prendre conscience de l’intérêt d’une gestion attentive de l’énergie. Le centre d’information, d’analyse et de services du quartier, baptisé la VIGIE, proposera des programmes de coaching et des conseils. Linky, le compteur intelligent, permettra également de doter le réseau d’une infrastructure de communication complète.
La première vertu des Big Data, c’est de donner un rôle central à l’utilisateur. Le réseau intelligent est aussi une innovation qui en appelle d’autres : en recourant aux technologies de cloud computing, et en permettant la diffusion de données interopérables, le projet entend encourager l’innovation et favoriser l’apparition de nouveaux services aux citoyens. Dans cette longue traîne d’innovations, denouvelles perspectives en termes d’emploi, de métiers et de compétences pourraient apparaître.
« Mobilisera-t-on un jour un lab ou un hackerspace citoyen pour modéliser et proposer de nouveaux services ? » demande-t-on à la conférence organisée pour le lancement du projet. Si l’on n’en est assurément pas encore là, les parties prenantes l’assurent : c’est bel et bien l’esprit d’IssyGrid, qui proposera notamment une interface open data aux citoyens. De quoi permettre à tout un chacun d’inventer les services urbains de demain.
Vous devriez aussi aimer
|
|