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Les émissions de CO2 (Gaz à effet de serre) dans les immeubles

En FRANCE nous avons 30 millions de logements résidentiels dont 8,5 millions de copropriétés.

Les bâtiments d’habitation représentent 28% de la consommation totale d’énergie et sont à l’origine de 25% des gaz à effet de serre.

Les copropriétés sont donc un enjeu de la lutte contre le changement climatique.

Pour comprendre les enjeux des émissions de CO2 dans les copropriétés,voici quelques informations générales :

LES EMISSIONS MONDIALES DE C02:

A l’échelle mondiale, nous émettons 26.084145586 tonnes de CO2 par an à décembre 2008 mais nous augmentons tous les jours cette cadence !

Le site http://www.peterrussell.com/Odds/WorldClock.php donne en temps réel les émissions par seconde!(site en langue anglaise), ainsi que les naissances et les décès par seconde dans le monde ! édifiant !

L’énergie utilisée dans les copropriétés sont difficilement calculables, sachant que nous avons en France 8,5 millions de logements en copropriété, dont certains sont des « passoires thermiques » sur lesquels les pouvoirs publics ont indiqué qu’ils porteront leurs efforts financiers par le truchement de crédits octroyés par l’ ANAH (300 millions en 2009);

Quelles sont les sources d’énergie  dans les immeubles ?

1. L’électricité qui provient du nucléaire, de l’hydraulique, du charbon, du fuel et du gaz.

2. L‘électricité « verte » produite à partie d’énergies renouvelables ou par cogénération

3. Les combustibles stockables : fuel, GPL (gaz de pétrole liquéfié), charbon et bois,  le gaz naturel (qui est le combustible le plus propre).

Qu’appelle t-on énergies renouvelables ?

Green Building Law Update Masthead


Il s’agit de l’énergie solaire ou éolienne, de la géothermie ou de l’utilisation de la biomasse mais aussi l’exploitation thermique de nappes de rivière ou l’air extérieur valorisé par des pompes à chaleur.

Sont également des sources d’énergie renouvelables  les réseaux de chaleur produits dans de grandes chaufferies, ou à partir d’usines d’incinération des ordures ménagères, ou  de centrales frigorifiques ou encore de centrales de co génération (c’est-à-dire qui produisent simultanément de l’électricité et de la chaleur):

Ce sont en général les collectivités locales qui demandent le classement d’un réseau de chaleur et qui peut ainsi imposer le raccordement du réseau à toute installation nouvelle (Décret n° 81-542 du 13 mai 1981 modifié par le Décret n° 99-360 du 5 mai 1999) : le CPCU est l’un des grands distributeurs d’énergie par ses réseaux de chaleur.En effet, la régulation et la programmation permettent de régler la température de chauffage. L’allumage automatique permet de faire l’économie d’une veilleuse permanente.

C’est ainsi qu’ont été mises sur le marché :

des chaudières à basse température qui permettent d’économie des gains de consommation de 12 à 15% et l’on parle alors d’alimenter des radiateurs en «chaleur douce».

des chaudières à condensation qui sont considérées comme des produits très écologiques: en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion elles récupèrent de l’énergie d’où une notable économie de combustible, moins de gaz carbonique et moins d’oxyde d’azote.

des chaudières à ventouse qui prélèvent directement à l’extérieur du logement l’air nécessaire au fonctionnement de la chaudière. On n’a pas besoin d’une cheminée. Ces chaudières améliorent de 4 à 5% les consommations.

LES ENERGIES CONSOMMEES DANS LES COPROPRIETES:

L’énergie consommée dans les logements est utilisée à 65% pour le chauffage, à 6,5% pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire et à 17% pour l’electricité.

Il y a en FRANCE 12 millions de chaudières individuels : 3,5 millions de ces chaudières ont 20 ans ou plus. Cependant selon l’ADEME des progrès considérables ont été faits : en effet : la régulation et la programmation permettent de régler la température de chauffage.

L’allumage automatique permet de faire l’économie d’une veilleuse permanente.

C’est ainsi qu’ont été mises sur le marché :

des chaudières à basse température qui permettent d’économiser des gains de consommation de 12 à 15% et l’on parle alors d’alimenter des radiateurs en « chaleur douce ».

des chaudières à condensation qui sont considérées comme des produits très écologiques : en condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion elles récupèrent de l’énergie d’où une notable économie d’énergie de combustible, moins de gaz carbonique et moins d’oxyde d’azote.

des chaudières à ventouse qui prélèvent directement à l’extérieur du logement l’air nécessaire au fonctionnement de la chaudière. On n’a pas besoin d’une cheminée. Ces chaudières améliorent de 4 à 5% des consommations.

Le solaire thermique présente un grand intérêt pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire des logements collectifs car il permet une baisse des charges de copropriétaires. De plus, la mutualisation des coûts permettant généralement une baisse du prix au m2 des capteurs solaires.

Il sera plus difficile d’utiliser le bois même si celui-ci divise les émissions de CO2 par 12 par rapport au fuel et par 6 par rapport au gaz.

L’alimentation de la chaudière se fait avec des granulés ou du bois déchiqueté. Ce sont des sous-produits forestiers tels les branchages, le petit bois ou industriel tels les écorces, les sciures et les copeaux.

Par contre, les pompes à chaleur sont possibles en copropriété soit qu’il s’agisse de P.A.C (pompes à chaleur) géothermiques qui récupèrent la chaleur du sol ou celles d’une nappe phréatique. La chaleur captée est utilisée pour le chauffage ou transformée en électricité par le biais d’une turbine à vapeur qui génère de l’électricité.

On pourrait également utiliser les pacs aérothermiques qui récupèrent les calories de l’air. Elles sont parfois moins performantes mais plus simples à mettre en œuvre. Certaines pacs  dites réversibles se transforment en système de rafraichissement.

Quand aux VMC c’est-à-dire les ventilations mécaniques contrôlées, elles devront permettre une maîtrise des débits d’air nécessaires au renouvellement de l’air. Il existe des VMC dites double flux avec ou non récupération d’énergie. En hiver l’air neuf récupère les calories de l’air vicié et pénètre pré chauffé grâce à la présence d’un échangeur thermique. En état, l’air neuf se refroidit au contact de l’air extrait et pénètre naturellement réfléchi.

On peut utiliser également en copropriété des puits canadiens dits également parfois « puits provençaux » : l’air de l’extérieur circule dans des tubes d’une vingtaine de mètres de long enfouis dans le sol où la température est constante toute l’année : il s’y rafraîchit en été, s’y réchauffe en hiver et est ensuite pulsé à l’intérieur. C’est un dispositif tout de même très délicat à mettre en œuvre.

Toujours en copropriété on peut également concevoir de poser des panneaux solaires sur les toitures de manière à revendre la production à la compagnie d’électricité : le prix de rachat du photovoltaïque est de 0,30 centimes d’euros du KWH outre une bonification de 25 centimes d’euros en France métropolitaine pour des modules intégrés architecturalement au bâti soit 55 centimes d’euros du KWH.

Quant à l’eau en copropriété : on peut utiliser des chasses d’eau économes, des robinets à réducteur de débit ou des douchettes à turbulence.

On peut également installer une cuve de récupération d’eaux de pluie mais simplement pour arroser le jardin ou laver la voiture : on peut gagner 90% jusqu’à sa consommation d’eau !

L’isolation de l’immeuble en copropriété par l’extérieur:

L’isolation par l’extérieur peut apporter aux bâtiments une isolation thermique supérieure par rapport à l’isolation par l’intérieur toujours difficile à réaliser quand elle ne diminue pas la surface habitable.

On supprime ainsi les ponts thermiques qui sont responsables de 30% des déperditions et on peut même favoriser les apports solaires entraînant jusqu’à 90% d’économies supplémentaires.

Au surplus,  l’enveloppe imperméable protège le bâtiment des risques d’infiltrations d’eau et des chocs thermiques et les travaux se limitent à l’entretien du revêtement de façade.

On estime que l’isolation par l’extérieur est de l’ordre de 50 à 75 € par m2 mais on peut monter jusqu’à 200 € par m2 selon l’épaisseur et la famille technique de l’isolant retenu.

Une isolation par l’intérieur coûterait de l’ordre de 20 à 40€ par m2.

Selon la résistance thermique des murs, il est possible de bénéficier de crédit d’impôt (voir notre chapitre sur la fiscalité verte).

On peut isoler par des panneaux isolants généralement en polystyrène ou en laine minérale.

On peut également utiliser le système des bardages rapportés c’est-à-dire la constitution d’une ossature verticale recouverte d’un parement extérieur avec une lame d’air suffisante pour permettre la ventilation de l’ensemble.

On peut également adopter  un système de vêture c’est-à-dire un parement de façade ou encore des mortiers isolants.

Tous ces produits doivent être certifiés par le CSTB et doivent bénéficier d’un assurance dommages ouvrage c’est-à-dire d’une garantie décennale.

Le solaire thermique dans les copropriétés :

L’installation solaire viendra toujours en complément de l’installation de chauffage de l’eau existante.

Les capteurs solaires thermiques seront installés en toiture terrasse avec une orientation au sud à 45° d’inclination.

Il faut en général 1,5 m2 de capteurs par logement en moyenne.

Le volume de stockage correspond à environ 75 litres par logement.

Les entreprises doivent bénéficier du label QUALISOL.

On peut espérer une réduction annuelle de 40 à 50% du coût de chauffage de l’eau chaude sanitaire.

La fiscalité est avantageuse « voir notre chapitre « la fiscalité verte ».

Le solaire photovoltaïque dans les copropriétés :

Si les toitures sont suffisamment importantes, la copropriété peut bénéficier d’une véritable centrale solaire photovoltaïque raccordée au réseau avec contrat passé avec EDF.

Le tarif d’achat par EDF est actuellement de 0,60 centime d’€ par KWH produit.

Il faut d’abord faire réaliser une étude solaire photovoltaïque qui est un coût de 1.500 à 2.500 € environ.

L’investissement d’1 m2 de capteurs solaires photovoltaïques installation comprise est de l’ordre de 750 € HT mais le coût peut être supérieur en cas d’installation complexe.

La production annuelle de 10 m2 de panneaux photovoltaïques en silicium est de l’ordre de 1.100 KWH.

Selon le tarif d’achat contracté cela revient à un bénéfice d’environ de 330 à 600 € annuels pour 10 m2 de panneaux.

Le comptage individuel des frais de chauffage :

SI l’‘on individualisait les frais de chauffage ont économiserait 20% d’énergie par an soit 2 millions de tonnes de CO2.

L’individualisation des frais de chauffage est obligatoire depuis la loi 74 908 du 29 octobre 1974.

Rappelons que selon l’article R 131-20 la température doit être au maximum de 19° centigrade dans les appartements.

Le protocole de KYOTO

Les émissions de CO2 des pays engagés dans le Protocole de KYOTO ont augmenté de 2,3% entre 2000 et 2006 (source : SECRETARIAT DE LA CONVENTION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (UNFCCC).

Cette Convention rassemble les statistiques établies par les 40 pays qui ont pris des engagements contraignants au titre du Protocole qui requiert une diminution globale de 5% entre 1990 et 2010.

La FRANCE, l’ALLEMAGNE, le ROYAUME-UNI et la SUEDE sont les pays vertueux puisqu’ils ont stabilisé leurs émissions.

La CHINE, l’INDE et le BRESIL n’ont pas pris d’engagements dans le Protocole de KYOTO qui n’a pas été signé non plus par les ETATS-UNIS.

Depuis 2000 les émissions de la RUSSIE et de l’EUROPE DE L’EST recommencent à augmenter.

Sont les moins vertueux : l’ESPAGNE, l’AUSTRALIE, le CANADA, les ETATS-UNIS, l’ITALIE et le JAPON.

Au sommet de Copenhague,on n’a pu se mettre d’accord sur la prolongation du protocole de Kyoto au-delà de 2012.

Il s’agira de se mettre d’accord sur des objectifs plus ambitieux que celui-ci de KYOTO qui a exigé une réduction de 5% des émissions sur la période 2008/2012 par rapport à 1990.

En 2010 la CHINE  dépasse les Etats-Unis en tant que premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le débat aura lieu avec les ETATS-UNIS qui n’ont pas ratifié le protocole de KYOTO mais également avec la CHINE, l’INDE et le BRESIL qui sont les 3 grands pays émergents les plus concernés.

Quant à l’Union Européenne, elle s’est mise d’accord sur les termes du « PAQUET ENERGIE CLIMAT » (PEC) qui  définit les moyens de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

On y parle du marché du carbone pour lequel les entreprises industrielles ou d’électricité doivent respecter des quotas d’émission sous peine d’avoir à acheter des crédits à d’autres.

Là aussi les intérêts sont divergents notamment la POLOGNE dont les centrales électriques fonctionnent au charbon et qui résistent.

On parle aussi de plus en plus de corruption à propos du marché du carbone dans lequel s’échange une nouvelle monnaie  constituée par « le droit à émettre du CO2 ».

Le montant de ce marché est de 500 milliards d’euros en 2020.Certains disent qu’en réalité en achetant des quotas pour les pays du sud les prétendus 20% de réduction deviendront dans les pays du nord 5%…à suivre..

Achats de « droits à polluer » :

Dans le cadre du protocole de KYOTO, l’ESPAGNE (qui pollue beaucoup) a décidé d’acheter massivement des quotas de droits à polluer à des pays qui ont dépassé leurs objectifs.

L’ESPAGNE vient ainsi d’acheter 6 millions de tonnes de CO2 à la HONGRIE parce que celle-ci disposait de crédits en raison du fait qu’elle a fait fermer des usines vétustes.

Depuis 1990, année de référence du protocole de KYOTO les émissions espagnoles de CO2 ont augmenté de 52,3% alors que l’Union Européenne avait autorisé une progression maximale de 15%.

MADRID estime à 159 millions de tonnes la quantité de droits à acheter nécessaires rien que pour compenser les excès des émissions dues à sa consommation domestique et aux transports.

Indépendamment de ces droits à polluer achetés en Europe de l’Est, MADRID a mis en route les Mécanismes de Développement Propre appelés MDP prévus par le protocole de KYOTO.

Moyennant le financement de projets d’énergie renouvelable dans les pays en voie de développement les réductions d’émission de CO2 se comptabilisent dans le pays développé et les réalisations de ces projets sont comptabilités au profit des pays « vertueux ». Ils reçoivent ainsi des Certificats de Réduction d’Emission (CER).

MADRID va ainsi participer à 80 projets dans le monde soit une dépense potentielle globale de 1,2 milliard d’euros.

POLLUTION ET GES :

Il faut faire très attention à bien combiner la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique par exemple dans les villes on va promouvoir le chauffage au bois car il s’agit d’une énergie renouvelable qui ne dégage pas de C02…mais ce mode de chauffe dégage des polluants atmoshériques si le bois est de mauvaise qualité!!

Ce serait alors le chauffage au gaz qui serait le plus protecteur de la santé publique;

On peut aussi citer le diesel des véhicules à la fois bon contre le C02 mais émetteur de polluants en particules!

Les principaux polluants sont:

– les particules(PM)

– les oxydes d’azote, les COV(composés organiques volatils),le monoxyde de carbone(CO),le dioxyde de souffre(S02),l’ozone(03)

les principaux gaz à effet de serre sont:

– le dioxyde de carbone(C02),le méthane(CH4),le protoxyde d’azote(N2o),les gaz fluorés et l’ozone(O3).

QU’EST-CE QUE LE BILAN CARBONE ?

L’ADEME a développé une méthode de comptabilisation des gaz à effet de serre : le bilan carbone.

Il permet d’évaluer les émissions générées :

  • par la consommation d’énergie des locaux
  • par l’outil industriel
  • par les services des sous traitants
  • par le transport des marchandises
  • par les déplacements des salariés et des visiteurs
  • par le traitement des déchets

Cette « empreinte carbone » est exprimée en nombre de tonnes équivalent CO2 (ou TEQ CO2). qui représente l’impact de l’activité sur l’environnement.

Ce bilan qui n’est pas spécialement prévu pour les copropriétés mais qui peut s’y appliquer est subventionné par l’ADEME : 50% du coût de la prestation plafonné à 15.000 € + 20%  octroyé par certains Conseils régionaux.

Le méthane

Les gaz à effet de serre sont également ceux qui sont relatifs au méthane qui a un pouvoir de réchauffement très important.

On raille souvent sur le fait  que le méthane provient des flatulences des bovins mais il provient aussi de la culture du riz (pour 38%). Cependant le système énergétique et les déchets ménagers ou le traitement des eaux dégagent également du méthane.

Il faut donc se préoccuper de sa récupération dans les décharges et ce d’autant plus qu’il constitue lui-même une source d’énergie.

L’empreinte carbone

Le Groupe PEPSICO propriétaire de la marque de jus d’orange TROPICANA a fait calculer l’empreinte carbone d’un pack de jus d’orange.

Il entraîne 1,7 kilo de CO2 alors qu’un litre d’essence brulé en voiture entraîne 2,3 kilos de CO2.

La répartition de l’empreinte carbone  est la suivante :

  • 3% consommateur
  • 22% transport distribution
  • 15% emballage
  • 60% production du jus dont 61% à cause de la production d’engrais et des transports et 38% pour le traitement dont 8% pour l’électricité, 30% de gaz naturel et 1% autre.

C’est l’organisme CARBONE TRUST, organisme indépendant qui a fait ce calcul.

L’étiquetage carbone devrait se généraliser dans les prochaines années notamment en France, mesure phare du Grenelle de l’Environnement.

Les gaz à effet de serre (GES) se concentrent de plus en plus dans l’atmosphère terrestre et provoquent ainsi le réchauffement climatique.

Leur propagation augmente le rayonnement infra rouge provoquant ainsi que le réchauffement ce qui peut avoir des conséquences dramatiques sur l’écosystème.

Le protocole de KYOTO s’est donné comme objectif de stabiliser les émissions de GES dont le principal est le dioxyde de carbone CO2 qui est un gaz non artificiel.

La teneur moyenne actuelle en atmosphère en CO2 est de 379,1 part millions soit 0,5% de plus qu’en 2004 et plus 2,9% depuis 1993.

Ces gaz proviennent d’utilisation massive des combustibles fossiles c’est-à-dire des produits pétroliers, du gaz naturel et du charbon. Il y a d’autres causes telles la déforestation ou l’utilisation dans les systèmes de réfrigération et de climatisation (désormais réglementés par le protocole de MONTREAL).

a été calculé que les bâtiments représentent à eux seuls 10,3% des émissions annuelles de gaz à effet de serre. 3,4% concernent l’élimination et le traitement des déchets alors que le processus industriel est responsable à hauteur de 16,8%, les transports à 14%, la production agricole à 12,5%, l’extraction et la distribution des énergies de 11,3% et les centrales énergétiques de 21,3%.

L’exploitation des terres est responsable à hauteur 10% de l’augmentation des GES.

Le plan parisien de lutte contre le dérèglement climatique fixe comme objectif pour la capitale une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2020 et de 75% en 2050 par rapport à 2004.

Selon l’Atelier Parisien d’Urbanisme APUR réalisé en décembre 2007, la consommation moyenne d’énergie est de 167 kilowatts par m2 par an qui dépasse toutefois les limites au-delà desquelles elle contribue à perturber l’équilibre climatique.

NOUVEAU : LES FONDS SPECULATIFS SUR LE MARCHE DU CARBONE :

Le 1er fond spéculatif consacré au marché du carbone doit être lancé à LONDRES avec 50 millions de dollars de collecte.

Il s’agit de jouer sur les différentes valeurs des titres existants sur le marché du carbone afin d’en tirer des bénéfices.

Il existe actuellement deux grands marchés du carbone.

▪ Le marché européen dit ETS (Emission Trading System) ou les grandes compagnies électriques ou industrielles échangent des quotas d’émission de gaz carbonique en fonction d’un plafond défini réglementairement.

La monnaie de ce marché est l’EUA.

▪ L’autre grand marché est lié aux crédits d’émission de gaz à effet de serre créé par le protocole de KYOTO: des entreprises des pays riches financent des projets permettant de réduire les émissions dans les pays pauvres. En échange ils reçoivent des Certificats de Réduction d’Emission (CER) qu’ils peuvent négocier.

C’est la Banque FORTIS qui a créé ce fond appelé CF CARBONE FUND.

AUX USA ?

La lutte contre le réchauffement climatique notamment dans les immeubles est une nouvelle priorité.

L »équipe du développement durable de  Barack OBAMA est composée de :

▪ Steven CHU: Secrétaire d’Etat à l’Energie

▪ Carol BROWNER, Ancienne Responsable de l’Agence de Protection de l’environnement (EPA), sous la Présidence de Bill Clinton qui supervisera l’ensemble de la politique en matière d’énergie, d’environnement et de climat.

▪ Lisa JACKSON, Ancienne Directrice de l’Agence de Protection de l’environnement du NEW JERSEY prend la tête de l’EPA.

▪ Nancy SUTLEY, adjointe au Maire de LOS ANGELES est chargée de l’Energie et de l’Environnement et elle préside le Conseil de la Maison Blanche sur la qualité environnementale.

Combien de C02 dégage 1 kwh eletrique?

En France 80% de l’electricité provient du nucléaire.

. 1kwh electrique produit 0,09 kg de CO2;certains disent 0,06 kg…

. 1kwh hyraulique produit 0,04 kg de C02;

l’éolien emet entre 3 et 22 g,le photovoltaique 60 à 150,le gaz 883,le fuel 891 et le charbon 978…

14,6 % d’électricité renouvelable pour 2010 au lieu des 21 % auxquels la France s’était engagée :

il est urgent de réagir et de mettre en place une politique forte, dynamique et ambitieuse conjuguant la priorité à la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables pour respecter nos engagements pour 2020: voilà ce que dit le CLER Comité de liaison des énergies renouvelables en Juillet 2011

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