Charges de copropriété et économies d’énergie
Des budgets de 12 à 20.000 euros par copropriétaires, voire
plus…
l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), qui a consacré 92 millions
d’euros de subventions accordées aux copropriétés en difficulté en 2010, tire la
sonnette d’alarme et souhaite qu’une véritable politique préventive soit mise en
oeuvre afin d’éviter que les copropriétés ne se retrouvent dans des situations
parfois dramatiques.
1950 et 1980, dont le nombre est estimé à 145.000 (24% des immeubles en
copropriété mais 45% des logements car ces immeubles sont généralement de taille
supérieure à la moyenne), révèle que 40 à 70 milliards d’euros seront
nécessaires dans les 10 ans qui viennent pour les réhabiliter et les améliorer !
formant 53% du parc, dont le coût de rénovation n’a pas encore été chiffré.
1984, d’ici à dix ans la rénovation devrait représenter selon l’ANAH une charge
moyenne de 12.000 à 20.270 euros par propriétaire de résidence principale. Et
cette charge s’accroît considérablement quand la copropriété est dégradée.
entre 25.000 et 38.000 euros le coût de la rénovation des parties communes
(selon que l’on procède ou pas à une rénovation thermique) !
elles sont en très grande partie essentiellement individuelles :
(malheureusement pour le moment exclusifs l’un de l’autre), aides dans le cadre
du programme de lutte contre la précarité énergétique (programme « Habiter mieux »
doté d’un milliard d’euros, auquel s’associe un nombre croissant de départements
– près de 50 à ce jour), et autres aides des collectivités territoriales,
caisses de retraite, etc..
aux copropriétaires occupants, aux bailleurs et aux copropriétés elles-mêmes en
dehors des conventionnements, programmes de lutte contre l’habitat indigne,
plans de sauvegarde ou « OPAH copropriétés dégradées ».
près de 800.000 logements sont concernés !
des subventions collectives sont accordées par l’ADEME dans le cadre
d’opérations programmées pour la réalisation des diagnostics et audits.
mise en place avec les banques et les pouvoirs publics d’un « Eco-PTZ
copropriété », mais les obstacles à lever ne sont pas minces, dont le moindre
n’est pas un certain manque d’appétence des banques à son égard et à celui de
l’Eco-PTZ en général…
Le coût moyen des charges annuelles s’est élevé en 2010 pour la France entière à 29,36 € le m2 soit environ 2.348,80 € de charges pour un appartement de 80 m2. Pour les immeubles dotés de tous les équipements et services (gardien, chauffage collectif, ascenseurs et espaces verts), il fallait compter en moyenne, 41,82 € le m2. Sans surprise, ce sont les immeubles les plus anciens qui sont les plus dépensiers. Pour une copropriété construite avant 1948 dotée de tous les équipements et services, il en coûte 51,65 €/m2/an contre 32,89€ pour celle construite depuis 2005.Enfin, les copropriétés parisiennes sont les plus chères : 53,53 €/m2/ancontre 50,74€ en petite couronne, 44,20€ en grande couronne et par exemple 34,50€ en Rhône-alpes.
C’est le poste « chauffage » qui coûte le plus cher : 11,12 €/m2 par an soit 26,59% du budget total. Ce sont les immeubles chauffés au fioul qui ont subi la plus forte hausse (+13,94%) du fait de l’augmentation du prix de l’énergie. Le gaz est le moins cher avec par m2 et par an, 2,20 € d’écart par rapport au chauffage urbain et 3,29 € par rapport au fioul. On n’observe que les tarifs des fournisseurs alternatifs plus attractifs que les fournisseurs historiques font baisser la moyenne. Par ailleurs, le coût du chauffage est fortement lié à la qualité d’isolation du bâtiment et de sa date de construction, ainsi les immeubles de la période 1975-1987 dépensent le plus, avec une consommation située autour de 10€ par m2 et par an.
Les coûts de personnel arrivent en deuxième position, ils se situent autour de 8,25€ m2/an. On enregistre une hausse en 2010 de +3,36% des salaires et des cotisations sociales des gardiens d’immeuble. A Paris, le coût du personnel (12,25€/m2/an) est deux fois plus élevé que dans les autres régions (autour de 6,70€). Il semblerait que les salariés provinciaux soient plus souvent employés à temps partiel.
En ce qui concerne l’entretien des parties communes, le coût varie autour de 6,21€/m2/an soit 14,84% du budget (+3,64% par rapport à 2009). Un grand nombre de copropriétés négligent les travaux préventifs et l’on constate une augmentation des petites interventions ponctuelles qui tirent ce poste à la hausse.
L’évolution reste raisonnable pour les honoraires du syndic : +2,32% pour la gestion courante pour un coût France entière de 3,39€/m2/an. Toutefois une enquête réalisée par Le Particulier en avril 2011 sur les tarifs des syndics soulignait une augmentation sur les contrats, des montants des prestations hors forfait de près de 10% pour l’exercice 2010.
Pour le poste « ascenseur », le contrat de maintenance constitue l’essentiel des dépenses et il peut représenter un important gisement d’économie. Le coût de ce poste est de 2,59 €/m2/an (3,17 € à Paris) soit une évolution de +2,82% par rapport à 2009. Selon Françoise Juéry, journaliste en charge de l’étude : « Quel que soit l’ascensoriste retenu, les copropriétés qui doivent achever la mise en conformité technique de leur ascenseur avant l’échéance du 3 juillet 2013, allégeront sensiblement leurs charges de l’année si elles pensent à réclamer à l’ascensoriste la gratuité de la maintenance pour les 6 ou 12 mois suivant son intervention. Le service après vente doit être assuré à titre gracieux comme il est d’usage sur tout matériel neuf ou révisé. »
Source : www.leparticulier.fr
Enquête exclusive du mensuel « Le Particulier » n°1066.
La revue le particulier a aussi étudié les charges des maisons individuelles et elle conseille d’agir sur des surconsommations,ce qui permet de gagner jusqu’à 30% d’économies: Isolation,gaspillage d’eau et d’electricité.. (N° 1078)
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