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 Le Plan Énergétique de l’Habitat (PREH) annoncé en 2013 fixe un objectif de 500000 rénovations énergéttiques par an à l’horizon 2017, dont 380 000 pour l’habitatprivé.

Il s’agit d’un objectif ambitieux nécessitant un changement en profondeur du marché et des acteurs de la rénovation énergétique.

L’ensemble des acteurs auditionnés est d’accord pour constater que le marché est en mouvement et que tous les acteurs – professionnels du bâtiment, gestionnaires de bien, distributeurs d’énergie, collectivités, État… —se mobilisent chacun à leur niveau autour de ce vaste chantier de la rénovation énergé- tique. De l’avis de tous, le marché se structure, s’organise, et le « réflexe énergie » – pour reprendre les termes de Nexity— semble progressivement s’installer dans les esprits et sur le terrain.

L’un des premiers constats issus des auditions est la faiblesse des données concernant le marché de la rénovation énergétique. Comme rappelé lors des auditions, peu d’études pe mettent d’avoir une vision globale du secteur de la rénovation énergétique comme l’étude OPEN de l’ADEME par exemple. Notons cependant que la classification des rénovations utilisée n’emporte pas forcément consensus, d’autant qu’il n’y a pas de définition officielle des «rénovations lourdes». La nouvelle édition de l’étude prévue pour 2015/2016 devrait néanmoins permettre de préciser plus finement la typologie.

Pour massifier l’action, quatre déterminants.

Pour la très grande majorité des audités, « nous sommes encore loin des objectifs fixés par le PREH». Quatre facteurs favo- rables ont été évoqués :

• L’appropriation : L’acte de rénovation est compris
par les acteurs (ménages, entreprises,…) et est perçu comme apportant un avantage ou bénéfice pour eux.

• L’accessibilité : L’offre de solution est accessible, lisible et visible. Les acteurs relais sont formés et outillés pour promouvoir la solution.

• L’adéquation : Les solutions disponibles, apportées
et les coûts sont compatibles avec les différentes typologies de ménages, leurs pratiques et leurs budgets.

• L’observabilité : Les gains associés à l’offre de solution sont mesurables, réels et connus.

(http://www.construction21.org/france/community/pg/file/4544/read/20265/)