Cette ville située en Grande-Bretagne a été créée en 2002 au Sud de LONDRES dans le Surrey. Elle s’appelle BEDZED pour « Beddington Zero Energy Development »
Actuellement, 250 habitants sont logés dans 85 logements et il existe 2.500 m2 de bureaux, outre des espaces commerciaux.
Les bureaux occupent le rez-de-chaussée-de-chaussée au Nord à l’ombre des jardins terrasses du 1er étage qui sont destinés aux logements exposés au Sud.
Tout a été pensé pour réduire l’impact sur l’environnement : récupération de matériaux de démolition ou l’utilisation de bois écocertifiés ; forte isolation, système de chauffage par cogénération biomasse, ventilation naturelle avec récupération de chaleur, récupération des eaux de pluie pour les toilettes et d’un traitement des eaux usées sur place.
La ville a été conçue pour dynamiser l’économie locale : un système de livraison en gros permet donc une réduction des déplacements ; l’achat des matériaux de construction se fait à moins de 50 kms etc…
VAUBAN (FRIBOURG) EN RFA
Cette ville située en Allemagne est composée de bâtiment avec de nombreux panneaux solaires, un four à pain collectif et de nombreux espaces verts. Elle a été créée en 1990 sur les 38 hectares de l’ancienne base militaire française de FRIBOURG.
5.000 personnes peuplent aujourd’hui cette ville.
Il est possible d’utiliser une voiture au gaz pour 1 € de l’heure et il y a 3 vélos pour 2 habitants.
DARDESHEIM (RFA)
Cette ville de 1000 habitants est un exemple d’autonomie énergétique,et meme plus car elle vend de l’énergie!
Vent( éolien),soleil (photovoltaique), et biogaz aisi que de l’hydrolique sont utilisés pour la fourniuret d’electricité:
la plus grosse éolienne du monde y est installée dans le fameux parc éolien de DRUIBERG ( 6 mégawatts ).
VAXJO (SUEDE)
Cette ville a 80.000 habitants. Elle a été conçue en 1980.
Elle a transformé sa centrale thermique en unité de co génération alimentée par les déchets de l’industrie forestière.
Elle a adopté en 2002 un éco budget annuel réglementant l’utilisation des ressources naturelles et elle a fait le pari de diminuer 20% la consommation d’électricité par habitant d’ici 2015.
La moitié de l’énergie consommée provient déjà d’énergies renouvelables.
DEH SABZ (AFGHANISTAN)
A 10 kms au Nord de KABOUL (AFGHANISTAN) des architectes français de l’agence ARCHITECTURE STUDIO ont conçu une nouvelle ville écologique de 700.000 habitants.
Cette cité a un nom : DEH SABZ.
L’agence prévoit de satisfaire les besoins des habitants par 40% d’énergies renouvelables au démarrage et 90% à terme grâce à un cocktail de stockages géothermique, de parcs solaires et d’éoliennes.
Les architectes ont travaillé avec les ethnologues suisses Pierre et Micheline CENTLIVRE spécialistes du pays qui les ont aidés à comprendre les villes afghanes, l’usage de l’espace public, l’absence de places, la succession d’espaces protégés.
Ce qui est fait à KABOUL peut ainsi devenir un modèle économique de réponse au développement durable dans les pays émergents.
La notion de « quartier durable »:
Il s’agit d’une partie de ville dans laquelle l’objectif de « zéro carbone » dans l’habitat est indispensable pour limiter le réchauffement climatique :
▪ par la conception de bâtiments à faible consommation d’énergie et l’on tentera d’aller vers 15 KWH le m2 par an.
▪ par l’utilisation des énergies renouvelables et aller ainsi vers un bâtiment à énergie positive: par le solaire, l’éolien ou la biomasse, la géothermie.
▪ par le recours à des matériaux naturels comme le bois, le liège, la cellulose ou le chanvre.
▪ Par l’individualisation du chauffage collectif c’est-à-dire le doter de compteurs individuels pour que chacun soit responsable de sa consommation comme on l’a fait à BEDZED.
Les aménageurs travaillent aussi sur la gestion de l’eau c’est-à-dire réimperméabiliser les sols pour alimenter les nappes phréatiques : EVERGREEN a par exemple développé des plaques de parkings en gazon qui permettent l’infiltration des sols.
27% des émissions de GES provenant des transports, il faut réguler le développement des transports en commun comme le covoiturage pour les habitants, les véhicules hybrides, les pistes cyclables, les voies navigables et la mixité entreprises-logements pour limiter les transports.
On peut également baisser les charges de collecte de déchets en travaillant sur le tri : en SUEDE les cuisines sont construites avec des tiroirs à poubelles comprenant 5 bacs différents : plastique épais, papier ou carton, verre, alimentaire, et autres : c’est le tri à la source.
La ville de NARBONNE expérimente la collecte pneumatique des déchets au sein du quartier du Théâtre.
Le compostage individuel doit être encouragé.
Le traitement des déchets organiques peut se faire à une échelle industrielle comme à MALMO (SUEDE) où une unité de production de biogaz a été construite pour transformer les déchets organiques issus du traitement des eaux usées et du tri des déchets en biogaz utilisés dans le circuit de chauffage urbain ou comme carburant automobile : à LILLE 160 bus soit le tiers de la flotte roule au biogaz.
On peut également expérimenter la mixité sociale : à BEDZED, un tiers de logements est réservé aux professions libérales ou cadres, un tiers étant réservé aux fonctionnaires ou agents publics et un tiers en logements sociaux.
Plus les ménages ont du mal à assumer leurs charges, plus importantes doivent être les économies générées par les nouvelles techniques de construction.
Les aménageurs travaillent également sur la qualité de vie : éviter les nuisances sonores, provoquer des coulées vertes des parcs, des jardins ouvriers ou potagers et garantir les services publics. Evitons les villes-dortoirs, les villes-usines, les villes-musées, les centres d’affaires.
Concernant la rénovation des bâtiments on considère qu’elle a un effet positif pour l’emploi car une rénovation en basse énergie nécessite 70% de travail et de 30% de matériels alors que pour le même travail la répartition pour une rénovation classique est de 50/50 donc moins créatrice d’emplois.
Pour la rénovation l’effort de la réduction de la consommation engendre un surinvestissement en moyenne de 150 € par m2 hors taxe pour une réduction par 4 au plus de la consommation d’énergie. Or, l’énergie représente en moyenne 20% des dépenses liées au logement.
Le quartier durable est donc un des secteurs où il est le plus possible d’atteindre une diminution du facteur 4 qui est l’impératif environnemental fixé pour 2050. 65 des bâtiments ont été construits avant 1975 sans être soumis à une réglementation thermique. La consommation énergétique moyenne de ces bâtiments est de plus de 300 KWH par m2 par an contre 80 à 100 KWH par m2 par an dans le neuf alors que l’objectif est de 50 KWH par m2 par an.
Les collectivités ont ainsi des priorités ambitieuses mais claires à inscrire dans leurs agendas 21.
La ville écologique d’AKADEMIA (RUSSIE)
Le Cabinet d’Architectes français VALODE et PISTRE vient de gagner le concours de la réalisation d’une ville nouvelle écologique de 350.000 habitants en RUSSIE à proximité d’EKATERINBOURG.
La nouvelle ville s’appellera AKADEMIA à 8 kms du centre ville.
Pour réduire au maximum l’usage de la voiture un tramway reliera AKADEMIA au centre ville et la bonne répartition des équipements de quartier encouragera la marche ou le vélo.
Une usine de cogénération produira chauffage et climatisation.
Recyclage de l’eau, traitement des déchets et performance énergétique sont inscrits au programme.
Ce sera la première ville verte de RUSSIE.
FRANCFORT (RFA) passe au mode passif.
Cette ville s’est fixée comme objectif de réduire ses émissions de 10% tous les 5 ans en laissant :
▪ des mesures directes telles la construction de centrales à co génération ou de thermie solaire.
▪ ainsi que des mesures indirectes c’est-à-dire des campagnes de sensibilisation du public et la formation du personnel administratif.
Les logements sociaux de la TEVESTRASSE situés dans le quartier populaire de GALLUS viennent de passer à une consommation d’énergie de 20 litres de fuel par m2 par an à 1,8 litre soit 18 KWH par m2 par an.
Plus de 800 logements ont été ainsi rénovés et sont passés en « mode passif » grâce au promoteur ABG HOLDING ; avec l’aide du célèbre PASSIVHOUS INSTITUT de DARMSTADT institué à l’origine du concept de la construction passive.
BOULDER (Colorado,U.S.A.):
Cette ville-pilote de 100 000 habitants se dotte d’un système de distribution électrique »intelligent » (SMART GRID):
Il s’agit de recourir à de l’electricité d’origine verte et par des thermostats équipés dans les immeubles d’économiser les consommations automatiquement régulées.
Une taxe »bonus malus »,sorte de taxe carbone,s’applique à ceux qui ne choisissent pas de s’abonner à ce système mis en place par une compagnie de distribution choisie par la ville(XCEL ENERGY);
La ville s’est engagée à respecter le protocole de Kyoto qui oblige à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %,alors que les Etats-Unis n’ont pas signé le protocole!
La villle est en train d’imaginer un plan climat avec des prets bonifiés pour les propriétaires qui s’engageront dans des programmes de travaux d’économies d’energie,poussée par des associations d’éco-citoyens réunis autour de « CLIMATE ACTION NETWORK ».
Qu’est-ce qu’un écoquartier?
Un écoquartier est construit selon les principes du développement durable afin de réduire son empreinte écologique.
Voici quelques caractéristiques d’un écoquartier :
- Architecture innovatrice et durable
Utilisation de matériaux durables comme le bois ou contenant des fibres recyclées, isolation et étanchéité accrues, exposition des fenêtres au soleil;
Aspect architectural innovateur de qualité proposant une vue d’ensemble. - Eau
Diminution de la consommation d’eau potable et gestion des eaux de pluie pour, par exemple, entretenir les espaces verts et nettoyer les rues. - Efficacité énergétique
Utilisation de nouvelles technologies, comme la géothermie pour chauffer ou climatiser les bâtiments, et des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. - Espaces verts et plans d’eau
Aménagement d’espaces verts et plantation d’arbres afin de diminuer la chaleur occasionnée par les bâtiments et le pavage;
Maintien de l’accès aux plans d’eau pour les résidants. - Infrastructures
Mise à niveau des équipements, notamment l’éclairage urbain, enfouissement des fils, installation de toitures végétales. - Matières résiduelles
Gestion intégrée des déchets, du recyclage et du compostage diminuant la circulation des camions dans les rues du quartier. - Mixité des fonctions
Habitation, biens et services de proximité, institutions, équipements récréotouristiques et services communautaires se côtoient pour offrir des quartiers complets et autonomes. - Stationnement
Aménagement de stationnements souterrains permettant de réduire les aires de surface et les îlots de chaleur;
Établissement d’un nombre maximal de cases de stationnement;
Aménagement d’espaces de stationnement réservés au covoiturage et aux vélos. - Transports
Aménagement d’un réseau de rues dont la conception privilégie les piétons;
Incitation à l’utilisation du transport en commun de façon à réduire l’usage de l’automobile, la pollution de l’air, la consommation d’énergie et l’émission de GES;
Réseautage des sentiers piétonniers et cyclables pour promouvoir les déplacements actifs.
Ces nouveaux quartiers proposeront à leurs résidants de véritables milieux de vie. Ils pourront se rendre à pied à leur travail et faire leurs courses sans utiliser l’automobile.
Le retour d’expérience du quartier « ZAC DE BONNE » à GRENOBLE