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Les Eco villes et les Eco quartiers en France et dans le monde

 

 

 

Un nouvel éco-quartier à 75013 PARIS:

Avec ses trottoirs élargis au profit du cheminement piéton, son accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, ses nombreux bancs, ses pistes cyclables et le tracé de ses rues qui facilite l’accès aux transports en commun, il a été pensé en lien étroit avec les habitants pour allier un cadre de vie très agréable et une ouverture sur l’extérieur.

Un exemple sur le plan du développement durable

Cette opération d’envergure a été confiée par la Ville de Paris à la Société d’économie Mixte d’aménagement de Paris (SEMAPA). Exemplaire sur le plan du développement durable, cet écoquartier comporte notamment des transports propres et des liaisons douces, des dispositifs de récupération des eaux de pluie, des bâtiments construits avec des matériaux durables et une isolation thermique très performante.

Cet ensemble d’innovations permet d’optimiser les consommations d’énergies et d’eau, conformément au Plan Climat de Paris. Une attention particulière a été portée aux espaces verts, comme en témoigne le jardin Charles Trenet  (ex-jardin de Rungis), d’une superficie de 5.000 m2, doté d’aires de jeux et un jardin partagé.

« L’éco-quartier est ouvert sur son environnement et permet de relier la place de Rungis au boulevard Kellermann. Les bâtiments répondent tous aux exigences des normes et labels environnementaux ainsi qu’à celles du Plan Climat de Paris avec une consommation énergétique estimée pour l’ensemble de l’opération à 50Kw/h/m²/an. La réduction de cette consommation est diminuée grâce à la connexion au réseau de chauffage urbain (CPCU) et au recours à l’énergie solaire par l’implantation de panneaux photovoltaïques associé à une isolation thermique des bâtiments. Tous les matériaux de construction sont durables et chaque immeuble est doté d’un système de récupération des eaux pluviales qui permet l’arrosage de leurs propres espaces verts et du jardin. Un égout réservoir a été aménagé pour récupérer et stocker les eaux de pluie afin d’éviter de surcharger les réseaux existants de la vallée de la Bièvre en cas d’orage et dans le jardin, le bassin sert de régulateur. La circulation locale est privilégiée avec la réalisation de rues pavées. Enfin, grâce à la réalisation de bâtiments aux fonctions diversifiées (habitat, crèche, Ehpad, bureaux, commerces, centre d’animation) et du jardin, le quartier réuni les éléments propices au développement du lien social et intergénérationnel. » (source SEMAPA)

Des nouveaux équipements publics

Parmi les équipements publics, un nouveau centre socio-culturel : la Maison 13 Solidaire. Conçu par Augustin Faucheur – Muz Architecture, elle est entièrement construite en bois, avec une façade habillée de panneaux métalliques. Située au 13 rue Annie Girardot, elle est à la fois proche des habitants du quartier Kellermann et de ceux de Rungis, deux quartiers qui, avant l’aménagement de Gare de Rungis, étaient séparés par l’ancienne gare de marchandises et ses terrains désaffectés. Dans les limites de l’écoquartier, en complément des bureaux et des logements, on trouve aussi un EHPAD, une crèche, ainsi qu’une résidence pour chercheurs et étudiants.
Les écoquartiers pour une ville de demain plus agréable

La politique urbaine parisienne s’inscrit naturellement dans la démarche des ÉcoQuartiers. La première vague de labellisation, attribuée le 9 septembre 2013, a permis la reconnaissance par l’État de treize opérations exemplaires sur le territoire national, à travers leur programmation, leur réalisation et leur capacité à être acteurs de la ville durable. A ce titre, la Ville de Paris s’est vue décerner le Label ÉcoQuartiers pour deux opérations parisiennes : la ZAC Claude Bernard dans le 19ème arrondissement et le secteur Frequel-Fontarabie dans le 20ème arrondissement.

Ce sont ensuite les opérations Boucicaut dans le 15ème arrondissement et Clichy Batignolles dans le 17ème arrondissement qui se sont portées candidates au Label ÉcoQuartiers.

L’adhésion à la Charte ÉcoQuartiers conforte l’engagement de la Ville de Paris en faveur du développement durable. Elle contribue à renforcer la cohérence des actions d’ores et déjà engagées par la Ville avec le concours de ses partenaires (bailleurs sociaux et aménageurs).

(Ecrit et mis en ligne par la rédaction du site paris.fr)

 

 

La France se lance ainsi dans la construction d’éco-quartiers.

Le label  demandé par les collectivités locales qui se lancent dans ces opérations est créé:

label ecoquartier

la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement a remis le « label Ecoquartier » à 13 aménagements.

 

Les 13 opérations labellisées: 

– Boulogne, Le Trapèze 
– Forcalquier, ÉcoQuartier historique 
– Grenoble, Zac de Bonne 
– Hédé Bazouges, Les Courtils 
– La Rivière, Projet de cœur de bourg de la Rivière 
– Mulhouse, Wolf Wagner 
– Paris, Fréquel-Fontarabie 
– La Chapelle sur Erdre, ZAC des Perrières 
– Grenoble, Bouchayet Viallet 
– Lille, Les Rives de la Haute Deule 
– Lyon, La Duchère 
– Saint-Pierre, Ravine Blanche 
– Paris, Claude Bernard

 

Il s’agit des 13 premiers aménagements à recevoir ce label, lancé fin 2012, qui se décline donc sous la forme de 20 indicateurs auxquels le maître d’ouvrage doit répondre de manière chiffrée, mais également de 20 critères devant permettre d’évaluer le projet en fonction de son ancrage territorial.

Ces critères se trouvne dans le dossier du Ministère ci-dessous:

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Lancement-du-label-national,31489.html

 

ecoquartier

 

 

Le plan « ville durable » du Ministère de l’Environnement répond aux exigences du GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT aux termes duquel : « l’Etat encouragera la réalisation par des agglomérations volontaires de programmes globaux d’innovation énergétique, architecturale et sociale en continuité avec le bâti existant »

 

Il s’agit de quartiers dits « durables » qui accueilleront des bâtiments répondant à différentes normes de performances énergétiques dont les labels « BASSE CONSOMMATION BBC 2005 » et « PASSIV HAUS »

(cf notre chapitre sur LES NORMES ENERGETIQUES)

Rappelons que toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à partir de la fin 2012 présenteront une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 KWH par m2 par an.

 

D’ici 2020 les bâtiments neufs devront avoir une consommation énergétique inférieure à la quantité d’énergie produite par les bâtiments eux-mêmes.

MAZDAR CITY A ABU DHABI (Emirats Arabes Unis ):

ABU DHABI se veut le champion dans la région du développement durable : C’est pourquoi elle veut se doter d’une ville nouvelle « zéro carbone ».

Cette ville est prévue pour ne consommer que 25% de l’énergie et 40% de l’eau nécessaire à toute autre cité équivalente en Occident.

L’estimation du coût de la ville est de 22 milliards de dollars pour 50.000 habitants et un millier d’entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies et les énergies vertes.

L’implantation des immeubles permettra de profiter au mieux des vents du désert. Les fenêtres ne laisseront passer que la lumière nécessaire à l’éclairage mais pas la chaleur.

La ville est entourée de murs au Sud mais ouverte au Nord pour laisser entrer les vents les plus frais et les constructions seront basses.

Dans les rues pas de voiture mais des petits véhicules électriques au titre des transports en commun.

Tous les déplacements sont prévus à pied ou à vélo et les conceptions sont faites pour que les habitations ne soient jamais très loin du lieu d’étude ou de travail.

Les déchets seront réutilisés à 100% grâce à des Centres de traitement.

Les eaux usées serviront à arroser les pelouses.

Le plan en a été conçu par l’architecte britannique Norman Forster :

http://www.fosterandpartners.com/Projects/1515/Default.aspx

les autorités prévoient de lancer bientôt des appels d’offres internationaux.

Les Autorités ont également créé MASDAR UNIVERSITY qui vient de passer un accord avec plusieurs universités américaines, anglaises et allemandes pour enseigner et rechercher en matière d’énergies nouvelles.

LaFrance en est pour l’instant cruellement absente…

 

DONGTAN (CHINE)

Cette ville est située sur l’Ile de CHONGMING : elle s’étendra sur  86 000 m2.

Il est prévu que 500.000 personnes y habitent d’ici 2050.

Malheureusement le projet est actuellement gelé, mais les travaux d’infrastructure ont débuté sur l’ile reliée à SHANGHAI.

De nombreux projets notamment d’éco-hôtels sont dans les cartons, tout un espace étant réservé à un grand projet touristique…

 

CAOFEIDIAN (CHINE)

Se développe l’éco-cité CAOFEIDIAN, à 200 km de PEKIN : 1 million d’habitants prévus avec toutes les énergies renouvelables :
marémotrice, solaire, géothermie, éoliennes.
les Suédois conçoivent pour l’instant cette ville..

 

BEDZED (Grande Bretagne)

 

Cette ville située en Grande-Bretagne a été créée en 2002 au Sud de LONDRES dans le Surrey. Elle s’appelle BEDZED pour « Beddington Zero Energy Development »

Actuellement, 250 habitants sont logés dans 85 logements et il existe 2.500 m2 de bureaux, outre des espaces commerciaux.

Les bureaux occupent le rez-de-chaussée-de-chaussée au Nord à l’ombre des jardins terrasses du 1er étage qui sont destinés aux logements exposés au Sud.

Tout a été pensé pour réduire l’impact sur l’environnement : récupération de matériaux de démolition ou l’utilisation de bois écocertifiés ; forte isolation, système de chauffage par cogénération biomasse, ventilation naturelle avec récupération de chaleur, récupération des eaux de pluie pour les toilettes et d’un traitement des eaux usées sur place.

La ville a été conçue pour dynamiser l’économie locale : un système de livraison en gros permet donc une réduction des déplacements ; l’achat des matériaux de construction se fait à moins de 50 kms etc…

 

 

VAUBAN (FRIBOURG) EN RFA

Cette ville située en Allemagne est composée de bâtiment avec de nombreux panneaux solaires, un four à pain collectif et de nombreux espaces verts. Elle a été créée en 1990 sur les 38 hectares de l’ancienne base militaire française de FRIBOURG.

5.000 personnes peuplent aujourd’hui cette ville.

Il est possible d’utiliser une voiture au gaz pour 1 € de l’heure et il y a 3 vélos pour 2 habitants.

 

 

 

DARDESHEIM (RFA)

Cette ville de 1000 habitants est un exemple d’autonomie énergétique,et meme plus car elle vend de l’énergie!

Vent( éolien),soleil (photovoltaique), et biogaz aisi que de l’hydrolique sont utilisés pour la fourniuret d’electricité:

la plus grosse éolienne du monde y est installée dans le fameux parc éolien de DRUIBERG ( 6 mégawatts ).

VAXJO (SUEDE)

Cette ville a 80.000 habitants. Elle a été conçue en 1980.

Elle a transformé sa centrale thermique en unité de co génération alimentée par les déchets de l’industrie forestière.

Elle a adopté en 2002 un éco budget annuel réglementant l’utilisation des ressources naturelles et elle a fait le pari de diminuer 20% la consommation d’électricité par habitant d’ici 2015.

La moitié de l’énergie consommée provient déjà d’énergies renouvelables.

 

 

 

DEH SABZ (AFGHANISTAN)

A 10 kms au Nord de KABOUL (AFGHANISTAN) des architectes français de l’agence ARCHITECTURE STUDIO ont conçu une nouvelle ville écologique de 700.000 habitants.

Cette cité a un nom : DEH SABZ.

L’agence prévoit de satisfaire les besoins des habitants par 40% d’énergies renouvelables au démarrage et 90% à terme grâce à un cocktail de stockages géothermique, de parcs solaires et d’éoliennes.

Les architectes ont travaillé avec les ethnologues suisses Pierre et Micheline CENTLIVRE spécialistes du pays qui les ont aidés à comprendre les villes afghanes, l’usage de l’espace public, l’absence de places, la succession d’espaces protégés.

Ce qui est fait à KABOUL peut ainsi devenir un modèle économique de réponse au développement durable dans les pays émergents.

La notion de « quartier durable »:

Il s’agit d’une partie de ville dans laquelle l’objectif  de « zéro carbone » dans l’habitat est indispensable pour limiter le réchauffement climatique :

▪ par la conception de bâtiments à faible consommation d’énergie et l’on tentera d’aller vers 15 KWH le m2 par an.

▪ par l’utilisation des énergies renouvelables et aller ainsi vers un bâtiment à énergie positive: par le solaire, l’éolien ou la biomasse, la géothermie.

▪ par le recours à des matériaux naturels comme le bois, le liège, la cellulose ou le chanvre.

▪ Par l’individualisation du chauffage collectif c’est-à-dire le doter de compteurs individuels pour que chacun soit responsable de sa consommation comme on l’a fait à BEDZED.

Les aménageurs travaillent aussi sur la gestion de l’eau c’est-à-dire réimperméabiliser les sols pour alimenter les nappes phréatiques : EVERGREEN a par exemple développé des plaques de parkings  en gazon qui permettent l’infiltration des sols.

27% des émissions de GES provenant des transports, il faut réguler le développement des transports en commun comme le covoiturage pour les habitants, les véhicules hybrides, les pistes cyclables, les voies navigables et la mixité entreprises-logements pour limiter les transports.

On peut également baisser les charges de collecte de déchets en travaillant sur le tri : en SUEDE les cuisines sont construites avec des tiroirs à poubelles comprenant 5 bacs différents : plastique épais, papier ou carton, verre, alimentaire, et autres : c’est le tri à la source.

La ville de NARBONNE expérimente la collecte pneumatique des déchets au sein du quartier du Théâtre.

Le compostage individuel doit être encouragé.

Le traitement des déchets organiques peut se faire à une échelle industrielle comme à MALMO (SUEDE) où une unité de production de biogaz a été construite pour transformer les déchets organiques issus du traitement des eaux usées et du tri des déchets en biogaz utilisés dans le circuit de chauffage urbain ou comme carburant automobile : à LILLE 160 bus soit le tiers de la flotte roule au biogaz.

On peut également expérimenter la mixité sociale : à BEDZED, un tiers de logements est réservé aux professions libérales ou cadres, un tiers étant réservé aux fonctionnaires ou agents publics et un tiers en logements sociaux.

Plus les ménages ont du mal à assumer leurs charges, plus importantes doivent être les économies générées par les nouvelles techniques de construction.

Les aménageurs travaillent également sur la qualité de vie : éviter les nuisances sonores, provoquer des coulées vertes des parcs, des jardins ouvriers ou potagers et garantir les services publics. Evitons les villes-dortoirs, les villes-usines, les villes-musées, les centres d’affaires.

Concernant la rénovation des bâtiments on considère qu’elle a un effet positif pour l’emploi car une rénovation en basse énergie nécessite 70% de travail et de 30% de matériels  alors que pour le même travail la répartition pour une rénovation classique est de 50/50 donc moins créatrice d’emplois.

Pour la rénovation l’effort de la réduction de la consommation engendre un surinvestissement en moyenne de 150 € par m2 hors taxe pour une réduction par 4 au plus de la consommation d’énergie. Or, l’énergie représente en moyenne 20% des dépenses liées au logement.

Le quartier durable est donc un des secteurs où il est le plus possible d’atteindre une diminution du facteur 4 qui est l’impératif environnemental fixé pour 2050. 65 des bâtiments ont été construits avant 1975 sans être soumis à une réglementation thermique. La consommation énergétique moyenne de ces bâtiments est de plus de 300 KWH par m2 par an contre 80 à 100 KWH par m2 par an dans le neuf alors que l’objectif est de 50 KWH par m2 par an.

Les collectivités ont ainsi des priorités ambitieuses mais claires à inscrire dans leurs agendas 21.

akademia

 

 

 

La ville écologique d’AKADEMIA (RUSSIE)

Le Cabinet d’Architectes français VALODE et PISTRE vient de gagner le concours de la réalisation d’une ville nouvelle écologique de 350.000 habitants en RUSSIE à proximité d’EKATERINBOURG.

La nouvelle ville s’appellera AKADEMIA à 8 kms du centre ville.

Pour réduire au maximum l’usage de la voiture un tramway reliera AKADEMIA au centre ville et la bonne répartition des équipements de quartier encouragera la marche ou le vélo.

Une usine de cogénération produira chauffage et climatisation.

Recyclage de l’eau, traitement des déchets et performance énergétique sont inscrits au programme.

Ce sera la première ville verte de RUSSIE.

 

 

 

FRANCFORT (RFA) passe au mode passif.

Cette ville s’est fixée comme objectif de réduire ses émissions de 10% tous les 5 ans en laissant :

▪ des mesures directes telles la construction de centrales à co génération ou de thermie solaire.

▪ ainsi que des mesures indirectes c’est-à-dire des campagnes de sensibilisation du public et la formation du personnel administratif.

Les logements sociaux de la TEVESTRASSE situés dans le quartier populaire de GALLUS viennent de passer à une consommation d’énergie de 20 litres de fuel par m2 par an à 1,8 litre soit 18 KWH par m2 par an.

Plus de 800 logements ont été ainsi rénovés et sont passés en « mode passif » grâce au promoteur ABG HOLDING ; avec l’aide du célèbre PASSIVHOUS INSTITUT de DARMSTADT institué à l’origine du concept de la construction passive.

 

 

 

BOULDER (Colorado,U.S.A.):

Cette ville-pilote de 100 000 habitants se dotte d’un système de distribution électrique »intelligent » (SMART GRID):

Il s’agit de recourir à de l’electricité d’origine verte et par des thermostats équipés dans les immeubles d’économiser les consommations automatiquement régulées.

Une taxe »bonus malus »,sorte de taxe carbone,s’applique à ceux qui ne choisissent pas de s’abonner à ce système mis en place par une compagnie de distribution choisie par la ville(XCEL ENERGY);

La ville s’est engagée à respecter le protocole de Kyoto qui oblige à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %,alors que les Etats-Unis n’ont pas signé le protocole!

La villle  est en train d’imaginer un plan climat avec des prets bonifiés pour les propriétaires qui s’engageront dans des programmes de travaux d’économies d’energie,poussée par des associations d’éco-citoyens  réunis autour de « CLIMATE ACTION NETWORK ».

 

Qu’est-ce qu’un écoquartier?

Un écoquartier est construit selon les principes du développement durable afin de réduire son empreinte écologique.

Voici quelques caractéristiques d’un écoquartier :

  • Architecture innovatrice et durable
    Utilisation de matériaux durables comme le bois ou contenant des fibres recyclées, isolation et étanchéité accrues, exposition des fenêtres au soleil;
    Aspect architectural innovateur de qualité proposant une vue d’ensemble.
  • Eau
    Diminution de la consommation d’eau potable et gestion des eaux de pluie pour, par exemple, entretenir les espaces verts et nettoyer les rues.
  • Efficacité énergétique
    Utilisation de nouvelles technologies, comme la géothermie pour chauffer ou climatiser les bâtiments, et des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.
  • Espaces verts et plans d’eau
    Aménagement d’espaces verts et plantation d’arbres afin de diminuer la chaleur occasionnée par les bâtiments et le pavage;
    Maintien de l’accès aux plans d’eau pour les résidants.
  • Infrastructures
    Mise à niveau des équipements, notamment l’éclairage urbain, enfouissement des fils, installation de toitures végétales.
  • Matières résiduelles
    Gestion intégrée des déchets, du recyclage et du compostage diminuant la circulation des camions dans les rues du quartier.
  • Mixité des fonctions
    Habitation, biens et services de proximité, institutions, équipements récréotouristiques et services communautaires se côtoient pour offrir des quartiers complets et autonomes.
  • Stationnement
    Aménagement de stationnements souterrains permettant de réduire les aires de surface et les îlots de chaleur;
    Établissement d’un nombre maximal de cases de stationnement;
    Aménagement d’espaces de stationnement réservés au covoiturage et aux vélos.
  • Transports
    Aménagement d’un réseau de rues dont la conception privilégie les piétons;
    Incitation à l’utilisation du transport en commun de façon à réduire l’usage de l’automobile, la pollution de l’air, la consommation d’énergie et l’émission de GES;
    Réseautage des sentiers piétonniers et cyclables pour promouvoir les déplacements actifs.

Ces nouveaux quartiers proposeront à leurs résidants de véritables milieux de vie. Ils pourront se rendre à pied à leur travail et faire leurs courses sans utiliser l’automobile.

 

 

 

Le retour d’expérience du quartier « ZAC DE BONNE » à GRENOBLE

Située sur 3,5 ha au coeur de GRENOBLE cette ancienne caserne militaire a été transformée en écoquartier en 2009.

900 logements familiaux ont été constitués.

L’enquète de consommations d’énergie est décevante.L’objectif de 42,5 KWH/M2/an n’est pas atteint.

Pourquoi?

Malfaçons en raison d’une méconnaissance des ouvriers des méthodes de construction » BBC » qui entraine des problèmes d’étanchéité à l’air.

Pas de respect de la température à 19° qui est portant la règle légale dans les appartements.

Achats de chauffage d’appoints par les habitants aux thermostats bridés.

Comités de résidents pas assez motivés pour éduquer les habitants.

Ceci dit l’expérience est positive car il va être remédié aux problèmes « de rodage »…

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