Les réflexes verts, les « éco-gestes » dans les habitations
Un ménage génère environ 70 Kg de CO2 par jour.
Il ne faudra pas dépasser 30 milliards de tonnes de CO2 lorsque nous serons 30 milliards d’individus en 2030,soit 10,8 tonnes par individu.
Un litre d’essence rejette 2,34 Kg de CO2. 1 kWh d’élecricité dégage 0,7 kg de CO2. 1 m3 de gaz dégage t 2 kg de CO2. Un chauffe-eau c’est 12 % de l’énergie de la maison.
Un diner, c’est 32 kWh d’électricité et 3 m3 de gaz.
Une voiture dégage 1 kg de C02 chaque 4 Kms.
Un voyageur en train rejette deux fois moins de CO2 que s’il prend sa voiture.
Les Etats-Unis dégagent 6 milliards de tonnes de CO2 par an.
Si on fait 7 300 Km en un mois on arrive à 112 Kg de C02 émis par jour.
Aux Etats-unis, les « peoples » s’y sont même mis ! Leonardo di Caprio, Brad Pitt, Angelina Jolie achètent leurs apppartements dans des immeubles labellisés ou certifiés « GREEN »…ils entrainent leurs concitoyens dans des réflexes verts, dans l’éco-constuction, dans les « éco-condos » (condo signifie copropriété)…ils sont « eco-friendly ».
Les réflexes verts chez soi:
Eclairage : acheter des lampes à basse consommation pour éviter les lampes à incandescence ou les halogènes.
Utiliser des programmateurs pour permettre l’extinction de la lumière à des moments voulus de manière qu’elle évite d’être tout le temps ouverte. Etre sûr que l’on ferme la lumière quand on quitte la pièce. Placer les lampes de table dans un coin de manière à permettre l’éclairage de deux murs
Nettoyer les ampoules car la poussière peut faire émettre moins de lumière à concurrence de 10%.
Cuisson : usage modéré de la pyrolyse et privilégier le gaz.
Chauffage : double vitrage, radiateur d’eau douce et température inférieure à 20°. Lavage : lessive à 40°. Programme éco et pas de sèche-linge. Loisirs culture : TV, magnétoscope, décodeur, chaîne hifi éteints.
Bureau : ordinateur éteint et débranché ainsi que l’imprimante qui doit être à jet d’encre et non laser. Réfrigérateur congélateur européen plutôt qu’américain.
Etre sûr de bien fermer la porte du réfrigérateur. Ne pas le surchargez pas d’aliments ni le freezer ce qui augmenterait la consommation électrique car le compresseur marche plus fort. Dégivrer fréquemment le réfrigérateur et… Le tenir un peu éloigné du mur pour maximiser sa performance.
L’eau:
Ne pas trop utiliser l’eau chaude quand on se rase ou qu’on se shampouine.
Si on ferme le robinet en se lavant les dents,on économise 1 litre.
Dégivrer naturellement les aliments congelés pour éviter de trop faire couler d’eau chaude.
Prendre des douches au lieu de bains :1 douche rapide,c’est 60 litres.Un bain c’est 150 litres.
Pour les machines à laver : Faire en sorte que la machine à laver soit toujours intégralement chargée et faire un rinçage à l’eau froide.L’appareil ne doit consommer que 40 litres et non 70 comme actuellement dans les vieilles machines.Economie:40 litres par lavage.
Utiliser des WC double-flux:La chasse est tirée 4 fois par jour et par personne.3 fois sont possibles en mode économie.
Lave vaisselle:les nouveux consomment 20 litres par lavage et non plus 40 litres.
Arrosage du jardin:un minuteur empéchera les 20 litres/M2/an constatés en moyenne.On devrait tomber à 8 litres/M2/an.
LES APPARTEMENTS PEDAGOGIQUES:
le bailleur social OPIEVOYE crée des appartements pédagogiques dans ses immeubles pour permettre aux habitants de se familiariser avec les éco-gestes,la sécurité etc..:
http://www.opievoy.fr/Actualites/Un-appartement-pedagogique-a-Mantes-la-Jolie
Voici les recommandations de la Direction Générale de l’Energie et des Transports de la Commission Européenne pour économiser l’énergie :
▪ utiliser des ampoules à faible consommation d’énergie
. ne pas laisser les lampes et les appareils allumés
▪ isoler les greniers et les parois murales et les réservoirs d’eau chaude ▪ baisser le thermostat de 1°.
▪ bien remplir les lave-linge et les lave-vaisselle avant de les faire fonctionner ▪ cuisiner avec des casseroles d’une taille adéquate ▪ décongeler régulièrement les réfrigérateurs et congélateurs ▪ ne pas remplir la bouilloire de façon excessive ▪ débrancher les chargeurs lorsqu’ils ne fonctionnent pas.
Dans les copropriétés, l’énergie consommée dans les logements est utilisée à 75% pour le chauffage, à 15% pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire et à 10% pour l’électro ménager, l’éclairage, l’audiovisuel etc…
Chaque année le secteur du logement consomme 43 millions de tonnes équivalents en pétrole et rejettent 75 millions de tonnes de CO2.
L’idéal serait de parvenir à une consommation actuelle moyenne de 200 KWH par m2 par an à une consommation d’environ 50 KHW par an pour le chauffage. Voici quelques pistes :
Inciter les copropriétés à se raccorder au chauffage collectif par des réseaux de chaleur par exemple de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) alimentée par les incinérateurs d’ordures ménagères. D’autant que ces réseaux vont être amenés à bruler dans les prochaines années de la biomasse comme le stipule déjà le plan climat adopté à l’unanimité en octobre 2007.
Attention toutefois à bien négocier le contrat d’entretien !…
Le chauffage individuel à l’électricité ou au gaz permet de limiter les consommations. La mise en place de compteurs individuels dans les systèmes de chauffage collectif est une mesure simple qui pourrait faire diminuer les émissions de GES.
Préférer les peintures à l’eau (acryliques) qui contiennent 2 à 5 fois moins de solvants que les peintures glycéro. Elles contiennent moins de composés organiques volatiles hautement toxiques (COV).
Privilégier les produits labellisés « NF ENVIRONNEMENT » ou « ECO LABEL » qui garantissent l’absence de métaux lourds et un taux de COV réduit : moins de 100 g/l pour le NF ENVIRONNEMENT et moins de 30 g/l pour l’ECO LABEL.
A la place des hydro carbures ces peintures contiennent des huiles végétales, de la cire d’abeilles, de la résine de pins ou de mélèzes, de la craie, des agrumes, des pigments à base de plantes : mais attention aux réactions allergiques auquel cas il vaut mieux prendre des enduits à la chaux.
Comment mieux construire?
Création de cheminées à vent : la canalisation du vent dominant créant une dépression en partie supérieure du conduit, la cheminée à vent assure un système de ventilation de la maison.
Vitrages : ils vont devenir multifonction. Ils fonceront au soleil pour réguler les températures. Ils assureront une isolation phonique et thermique exceptionnelle.
Création de bassins de récupération des eaux pluviales pour permettre le rafraichissement de l’air ambiant par captage.
Création de puits canadiens : ce système de ventilation puise la chaleur ou la fraicheur dans le sol : c’est une climatisation rudimentaire.
Système de stockage de chaleur ou de fraicheur : de l’eau glycolée (ne gelant pas) circule dans des tuyaux qui distribuent la fraicheur puisée dans le sol en été et la chaleur en hiver.
Murs innovants : ils assurent une isolation thermique exceptionnelle et permettent d’éviter de chauffer l’hiver et de climatiser l’été. Eolienne : produit individuellement de l’électricité. Panneaux photovoltaïques : production individuelle d’électricité. Piles à combustible : source possible de production individuelle d’électricité. Batteries : associées à l’éolienne ou au photovoltaïque, elle assure le stockage de l’électricité.
Le comportement du consommateur: l’effet rebond:
A quoi sert d’isoler par des travaux couteux si on laisse les fenêtres ouvertes en hiver en chauffant à 22° ?
A quoi sert de créer une ventilation VMC si on bouche les grilles d’aération?
Cet effet rebond est un vrai problème pour les économies d’énergie faites après des travaux ou pour un constructeur d’immeubles BBC…
http://www.sur-la-toile.com/article-4569-Effet-Rebond-contre-les-economies-d-energie.html
Les NUDGES:
Selon le site http://www.mescoursespourlaplanete.com/ et selon une note récente du Centre d’Analyse Stratégique, les « nudges », ces techniques d’incitation développées en sciences comportementales, commencent à être adoptées sur la consommation responsable et le développement durable.
Objectif : réduire le décalage entre les intentions affichées et les pratiques constatées (exemple : 93% des Français considèrent le changement climatique comme un problème sérieux ou très sérieux… mais seulement un tiers utilisent un moyen de transport quotidien à faible émission de CO2) en facilitant le passage à l’acte, sans culpabiliser ou punir.
« Informer est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant : c’est un mythe de penser que le consommateur est rationnel !
En matière écologique, il nous est aussi difficile de voir à long terme les conséquences de nos actions. Sans compter qu’adopter des comportements pro-environnementaux, en modifiant nos habitudes, est coûteux, en terme financier mais aussi de temps.
Et le gain personnel n’est pas toujours là ! Quand je pédale dans les bouchons, je fais un effort, et je me mets même plus en danger que la personne qui reste au volant de sa voiture et continue à polluer » rappelle Olivier Oullier, chercheur en neurosciences et conseiller scientifique au Centre d’Analyse Stratégique. Alors comment fait-on concrètement ?
Ces « coups de pouce », déjà utilisés dans les politiques de santé publique, sont d’ores et déjà expérimentés à l’étranger sur l’écologie, principalement dans les pays anglo-saxons, pour favoriser les économies d’énergie ou lutter contre la pollution :
comparaison discrète mais efficace à ses voisins ou son quartier (pour les déchets ou la consommation d’énergie par exemple), instauration d’une nouvelle norme sociale via le rappel du pourcentage de personnes ayant déjà adopté l’éco-geste avant vous (par exemple réutilisation de la serviette au lieu de la changer tous les jours dans un hôtel), compteurs intelligents visualisant l’impact de nos comportements (ex. consommation d’énergie à la maison),
ou mise en place d’une option écologique gratuite proposée par défaut (ex. facture électronique plutôt que facture papier).
Les réfractaires au vert n’ont qu’à bien se tenir : les « nudges » débarquent en France et en Europe !
Les familles à energie positive:
Voici ce qu’en dit l’excellent site d’informations immobilières mon immeuble.com :
http://www.mon-immeuble.com/actualite/defi-familles-a-energie-positive-reduire-ses-consommations-d-energie-en-famille
Le défi « Familles à Energie Positive » a réuni cette année, plus de 5000 familles avec pour objectif de démontrer qu’il est possible de lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre en participant à une action concrète, mesurable, et conviviale.
Selon l’Insee, le budget moyen annuel consacré par un ménage à ses dépenses d’énergie (logement et carburant) s’élève à 2.300€ et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Un nombre croissant de foyers se trouve en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire qu’ils consacrent plus de 10% de leurs revenus à leurs dépenses énergétiques.
Le consommateur peut agir pour inverser la tendance. A une époque où les prix de l’énergie, ne cessent d’augmenter, le consommateur peut rester en partie acteur de sa consommation. En le sensibilisant sur les gestes et usages, les effets sur la facture sont quasi immédiats a déclaré Bruno Lechevin, Président de l’ADEME.
« Familles à Énergie Positive » est une campagne de sensibilisation et de conseil du public sur les économies d’énergie organisée par plus de 70 Espaces Info Énergie (EIE), avec le soutien de lADEME et de nombreuses collectivités locales. Le concept de cette campagne est développé depuis 2008 par l’ONG Prioriterre qui coordonne le projet.
A l’occasion du défi Familles à Energie Positive, à l’échelle d’un quartier, d’un village, les particuliers se sont regroupés en équipes pour atteindre au moins 8% d’économies d’énergie par rapport à l’hiver précédent sur la consommation à la maison : chauffage, eau-chaude, équipement domestique… C’est notamment l’émulation collective qui garantit le succès de la démarche : savoir que d’autres foyers sont mobilisés est en effet encourageant pour les participants.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : que l’on soit en zone urbaine ou rurale, que l’on soit propriétaire ou locataire, il est possible de faire baisser sa facture énergétique : 13% d’économies d’énergie en moyenne cette année.
Si la réduction de la consommation d’énergie passe effectivement par un changement de comportement préalable, elle s’appuie tout autant sur une amélioration de l’isolation et des modes de chauffage pour un habitat moins gourmand en énergie.
Le défi en quelques chiffres |
5.071 familles engagées cette saison, soit plus de 15.000 participants ;
plus de 70 territoires engagés partout en France ;
8,3 GWh économisés en métropole (en ajoutant les DOM, on est autour de 10 GWh économisés) ;
13%, c’est la réduction de la consommation d’énergie en moyenne cette année ;
14% d’émissions de CO2 en moins cette saison;
2.600 kWh / an économisés en moyenne par foyer, soit environ 200€ économisés par an par foyer.
Source : www.familles-a-energie-positive.fr
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